La solidarité n'est pas un vain mot (suite)

Dans la note précédente du 9 Novembre vous avez pu découvrir le malheur qui a frappé la famille Chassot à Rouhe.

Mercredi 23 novembre je suis allé voir Viviane et Nanard dans la maison qui a été mise à disposition par la municipalité et j'ai pu aussi constater l'ampleur des dégats dans leur habitation incendiée.

Le titre de la première note est bien réel. Viviane et Bernard remercient du fond de leurs coeurs toutes les personnes qui se sont mobilisé pour parer au plus pressé.

Outre Mme le maire qui s'est démenée pour trouver une maison, les habitants du village qui ont été présents, la grande famille des sapeurs pompiers a fourni une aide précieuse : les personnels actifs, l'amicale des sapeurs pompiers de Besançon, les associations des anciens de Besançon et les adhérents dont fait partie Nanard, du Doubs et de la brigade des sapeurs pompiers de Paris où Nanard a effectué 5 années de services. Sans oublier le syndicat CGT qui n'a pas oublié son adhérent. Une grande enseigne bisontine d'ameublement a répondu très rapidement à l'appel de Mme le maire en offrant des meubles et de l'électro-ménager. Les collègues tels Robert et Jean-Pierre que j'ai pu voir aident au nettoyage des rares meubles qui ont pu être sauvés.

Viviane et Nanard commencent à retrouver une certaine sérénité mais le chemin sera encore long avant de pouvoir reprendre possession de leur habitation qui sera renconstruite à l'identique.

Une des paroles de Nanard : c'est désolant de voir se détruire en 2 h ce que l'on a mis 30 ans à réaliser mais les amis sont là.

Modeste dans ses propos Nanard ne dit pas que lui aussi a toujours été présent pour les autres.

La solidarité n'est pas un vain mot

En retraite depuis 15 ans après passé toute sa carrière chez les sapeurs pompiers de Paris et de Besançon pendant plus de 30 ans, Bernard Chassot, dit " Nanard ", vit paisiblement à Rouhe, un charmant petit village rural entre Quingey et Ornans, dans une vieille ferme qu'il a patiemment retapée.

Dans la nuit du 8 au 9 novembre un feu de cheminée a dégénéré et est passé à l'ensemble du bâtiment. Nanard, qui pendant des décennies a vu bien des incendies, est resté impuissant devant l'ampleur du sinistre détruisant sa maison. Les sapeurs pompiers, venus de plusieurs centres de secours, ont lutté pendant plusieurs heures contre ce sinistre ne pouvant rien sauver.

Nanard et son épouse ont tout perdu.

Bien sûr il y a les assurances  mais il faut parer au plus pressé.

Alors les anciens sapeurs pompiers et les autres se mobilisent pour les aider. Vous pouvez adresser vos dons sous enveloppe dans la boite aux lettres de l'amicale au CSP Besançon, au nom de Bernard Chassot.

Toutes et tous, soyons solidaires !

Photo Laurent Bossis correspondant ER 

L'ampleur des dégats

 

Le film " L'Apprenti " est sorti en DVD

Dans une note du 06/01/2009 (catégorie Le cinéma dans le Haut Doubs) vous avez pu voir la sortie en salle du film l'Apprenti. Film que j'avais vu le 31/12/2008.

Ce magnifique film authentique et réel avec des acteurs amateurs qui jouent, pour la plupart, leur prope rôle vient de sortir en DVD. Vous pouvez vous le procurer notemment à la FNAC. A consommer sans modération. Le jeune Mathieu est époustouflant de réalité et de sincérité.

Cliché pris sur le site de la FNAC

Les cent bougies de tante Renée

Renée Mégard, ma tante, vient de souffler cent bougies.

Tante Renée, 4e d'une fratrie de 8 enfants, est née à Cessey le 3 octobre 1911 dans le foyer de Jeanne et Aristide Compagnon dans la maison reprise en 1939 par mon père Albert et où je suis, moi même, né le 23 novembre 1943. Un peu plus tard la famille va s'installer à Chouzelot.

Après son mariage avec Gaston Mégard en 1935 elle va de ville en ville au gré des différentes affectations de Gaston qui vient d'intégrer la gendarmerie. En 1950 Renée et Gaston partent en Afrique. C'est à Lomé (Togo) que Gaston décède en novembre 1957.

Pendant la seconde guerre mondiale la famille Compagnon subit les affres de cette guerre : Jean fusillé à la Citadelle de Besançon en 1943, France dite Joffrette internée en camp de concentration, Roger dit Emile fait prisonnier pendant son service militaire. Tous deux sont libérés en 1945.

Renée a vu tour à tour ses 7 soeurs et frères décéder depuis 1943. Elle est donc la dernière survivante de la fratrie Compagnon.

Dès son retour à Quingey elle s'intalle vers tante Aline et part travailler à Besançon. Et en 1968 elle revient définitivement à Quingey.

N'ayant pas eu d'enfant Renée reporte son amour sur ses nièces et neveux et leurs descendances.

Ce n'est que le 30 mars 2011, suite à quelques petits soucis de santé, qu'elle quitte son logement où elle vivait admirablement entourée par Jacqueline, Françoise et Jean-Paul 3 nièces et neveu qui étaient dans la même maison et en ayant de très nombreuses visites, pour séjourner au centre de long séjour de Quingey.

Mercredi 5 octobre a été un jour de fête. Rachel Roth di Bettoni, animatrice, avait préparé une superbe décoration et recevait la famille en présence de tous les résidents. Dans ces propos Jacques Breuil, maire, conseiller général et président du conseil de surveillance, n'a pas manqué de saluer Renée, de retracer sa vie et se dire sa fierté d'avoir la 1re centenaire de la commune.  Pierre Laurent, directeur de l'établissement, a dit également sa fierté d'avoir la 2e centenaire au centre de long séjour. Jean-Paul, au nom de la famille, a souhaité un heureux anniversaire à tante Renée. L'orchestre Fadièse, un orchestre sympa et issu de la commune, a enchanté l'auditoire avec ses airs et chansons d'antan.

Un énorme gâteau portant le chiffre 100, préparé par les cuisiniers de l'établissement, et le pétillant ont été partagés entre toutes et tous.

Tante Renée, très gourmande, aura reçu en cadeau beaucoup de chocalats fins et a promis de ne pas tout manger en même temps. 

Bon anniversaire tante Renée.

Crédit photos Jean-Jacques Compagnon

au centre tante Renée

tante Renée est très émue

Faut il démanteler le chateau d'eau des Monts-de-Villers ?

modifié le 14 août 2011 à 19 h 10

Un LOFT dans le chateau d'eau ! Pourquoi pas !

Définition du LOFT : studio d'artiste ou habitation créé dans un ancien local (bâtiment industriel, entrepôt, atelier, usine ...).

Avis aux amateurs ! Celà serait une belle reconversion pour ce château d'eau.

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Le syndicat des eaux des Monts-de-Villers (Vellerot-les-Vercel, Villers-Chief, Villers-la-Combe) avait son propre réseau de distribution d'eau potable. Cette eau était captée à partir d'une source située à Vellerot-les-Vercel et refoulée depuis une station jusqu'au chateau d'eau situé sur la commune de Villers-la-Combe. En période de sécheresse la pérénnité de cette distribution n'était plus assurée correctement. Depuis un an environ ces 3 villages sont alimentés par le réseau de la Haute Loue. A moyen terme le syndicat des eaux sera dissous.

Une question se pose : Faut il démanteler ce chateau d'eau ?

Il y a ceux qui sont pour et ceux qui sont contre.

Ce chateau d'eau d'une capacité de 250 m3 plus une réserve incendie de 250 m3 date de l'année 1953. Certes il n'est plus très frais mais quelques travaux d'entretien seraient les bienvenus.

Il apparait logique que ce chateau d'eau peut assurer une réserve incendie de 500 m3, ce qui est très important. De plus il est très bien placé dans une pâture, très visible et loin de toutes habitations. Cette position géographique lui donne un repére stratégique pous les vols d'aéronefs et d'aérostats, pour les randonnées et aussi pour les courses d'orientation. Mercredi 10 août 2011 vers 19 h 30 2 pilotes d'aérostats ont utilisé ce repère pour se poser dans une pâture à proximité.

Il faut que les uns et les autres se mettent en tête que la destinée de ce chateau d'eau n'est pas la propre volonté d'un maire mais l'affaire du conseil d'administration du syndicat des eaux propriétaire de ce chateau d'eau. En tout état de cause le démantélement n'est pas sans risques et surtout très onéreux Il y a 4 ans l'installation de 3 antennes relais de téléphonie mobile sur le chateau d'eau a été refusée arbitrairement par un seul élu (commune où est implanté le château d'eau). Du coup la manne financière (location du terrain et taxe professionnelle) a alimenté la trésorerie d'une autre commune qui a accepté un grand pylône relais de 38 m de hauteur sur son territoire.

Le chateau d'eau peut encore être utile.

On peut remarquer sur la facade avant une croix, symbole de la ferveur des habitants des Monts-de-Villers

Crédit photo JJ C

Le fleurissement du village

Domprel, comme d'autres villages, possède plusieurs fontaines qui, autrefois, servaient notemment, à abreuver le bétail ou même à laver le linge. Ces fontaines étaient alimentées par de l'eau provenant de nombreuses sources invisibles.

Depuis l'arrivée de l'eau sous conduite, dans toutes les maisons et les fermes, depuis un chateau d'eau alimenté par un société de distribution,  ces fontaines ne sont plus alimentées car les arrivées ont été coupées. Ben voyons ! l'eau était gratuite !

Alors ces fontaines ont été remplies de terre pour pouvoir planter de la végétation et des fleurs. Celà donne un cachet particulier au village. Certains villages ont fait depuis quelques années " marche arrière " et ont remis en eau certaines fontaines avec jets d'eau et lumières.

De loin la plus imposante du village, la fontaine, située à l'angle de la rue du Centre et de la rue de La Fontaine, est magnifiquement fleurie avec différentes espèces. Beaucoup d'heures de travail sont nécessaires pour la plantation mais aussi et surtout pour l'entretien. Bravo et merci Monique.

Avec ce petit poème j'ai voulu faire un clin d'oeil.

La fontaine, ohé !

Mauvaises herbes, fleurs fanées, vous m'énervez, ohé !

Alors je vais vous enlever, ohé !

Mon soeillot est plein, je reviendrai demain, ohé !

Que d'heures passées mais elle est belle la fontaine, ohé !

D'antan les vaches venaient s'abreuver, ohé !

Mais le robinet a été coupé, ohé !

Les fleurs ont remplacé la bouse, ohé !

Quelle est belle la fontaine, ohé !

Crédit photo JJ C

 

 

 

                                                  Quelle est belle la fontaine, ohé!

Une randonnée gourmande bien sympa

Laviron (14 kms de Domprel) un petit village de quelques 450 âmes et un comité des fêtes très dynamique.

Pour la 3e année consécutive la marche gourmande a rassemblé 220 participants sur un parcours de 12 kms en passant par le point haut du Peu à 857 m d'altitude d'où l'on peut apercevoir la Haute Saône, les Vosges et les montagnes de Suisse.

Le 1er arrêt pour l'apéritif était dédié à l'Espagne, le 2e arrêt a permis de déguster une succulente soupe aux pois préparée par nos amis helvêtes, le 3e arrêt était dédié aux Iles Fidji avec des entrées froides, le 4e arrêt a permis de déguster un plat d'origine italienne, le 5e arrêt a prouvé le qualité des fromages bien de chez nous (comté et morbier) tandis qu'à l'arrivée à la salle des fêtes un dessert originaire du pays de sa Gracieuse Majesté était à l'honneur. Tous ces bénévoles étaient habillés en costume du pays représenté.

Un grand coup de chapeau à tous les bénévoles du comité des fêtes pour l'organisation parfaite de cette marche gourmande. La convivialité était omniprésente tout au long du parcours. Il faut dire que les conditions météo étaient très favorables.

Chaque participant a reçu au départ un verre gravé à l'effigie du comité des fêtes et qu'il fallait garder pendu autour du cou. Aux dernières nouvelles personne n'a cassé son verre !

Vous pouvez visiter le site internet du comité des fêtes : http://www.sites.google.com/site/laviron1900/ en cliquant dans la liste des liens sur Laviron

Crédit photos JJ C

Le verre offert au départ de la marche gourmande

Dégustation de la soupe aux pois

Où en sont les fouilles archéologiques au cimetière de Domprel

 

Lors d'une récente réunion avec les maires de Domprel et Grandfontaine-sur-Creuse et en présence de la conservatrice en chef, il a été proposé 2 solutions :

 

- reprise des fouilles dans la partie supérieure du cimetière à la charge des communes avec, évidemment la probabilité, en résultat final, de l'interdiction de l'extension dans cette partie.

 

- extension du cimetière (caveaux, mini caveaux, colombarium et jardin du souvenir) dans la partie gauche du cimetière le long du bois. Toutefois ces travaux seront soumis à un sondage des sols par les services archéologiques. Ces sondages pourraient intervenir en juin.

Dans ce cas, les fouilles dans la partie supérieure du cimetière n'auraient pas lieu comme cité dans la 1re solution. Toutefois il pourrait être envisagé, par après, de mettre à nu les fondations de cette vieille église afin qu'elles soient visibles de toutes et tous.

 

C'est donc cette 2e solution qui est privilégiée, ce qui me satisfait pleinement ainsi que d'autres.

 

Les enfants de Marie-Laure Picat - Mézonniaud

Dès le 26/11/2008 vous avez pu lire de nombreuses notes concernant le combat de Marie-Laure pour préserver ses 4 enfants. Atteinte d'un cancer en phase terminale, Marie a voulu que ses enfants restent, après son décès, ensemble dans une même famille d'accueil. Les différents organismes sociaux du conseil général du Loiret ont accepté. Quelques temps avant le décès de leur maman les 4 enfants étaient dans cette famille d'accueil. Leur papa, très souvent absent, n'avait pas beaucoup la fibre paternelle.

Hier, 24 mars 2011, j'ai appris des informations contradictoires concernant la perénnité de cette fratrie. Après vérification auprès du conseil général du Loiret j'ai pu savoir ce qu'il en était exactement.

L'ainée de cette fratrie, qui a maintenant 14 ans, a souhaité vivre seule dans une autre famille d'accueil. Ses 3 frères et soeurs sont dans un foyer d'accueil spécialisé du conseil général, toujours dans le département du Loiret.

Rassurez vous, les enfants vont bien et s'épanouissent. Ils se voient régulièrement. Leur papa, qui a laissé son métier de chauffeur routier, a un peu plus de temps à leur consacrer. Il a toujours l'autorité parentale.

Le conseil général a à coeur le bien-être des enfants et a toujours oeuvré dans ce sens.

Je tiens à remercier le conseiller général du Loiret, chargé du suivi de ces 4 enfants, pour la sympathie de son accueil téléphonique et les nombreuses précisions fournies face à mes interrogations. Merci aussi à la mairie de Puiseaux qui m'a aiguillé dans mes recherches.

Le livre de Marie-Laure Picat Le courage d'une mère paru en début 2009 aux éditions 0H ! Editions et distribué par France Sélection n'est plus disponible. Toutefois vous pouvez vous le procurer en demandant à votre libraire qui le commandera chez l'éditeur ( il en reste quelques uns en stock).

Marie-Laure et ses enfants

 

La Sénégazelle est finie

Vous avez pu voir dans la note précédente ce qu'était la Sénégazelle.

Ca y est, cette course dans la brousse africaine est terminée. Les 64 gazelles dont Rachel sont fatiguées mais heureuses d'avoir apporté du bonheur aux enfants sénagalais. Ne parlons pas du classement mais regardons ce que ces gazelles ont fait partager à des milliers de kilomètres de l'hexagone.

Vous pouvez voir sur le site de la Sénagazelle le déroulement de cette semaine sportive mais surtout humanitaire (voir Sénégazelle dans la liste des liens) avec de très belles photos.

Elles rentront chez elles dès dimanche en fin de journée. La plupart d'entre elles, dont Rachel, reprendront le travail dès lundi matin, avec dans la tête un merveilleux souvenir.

Bravo les gazelles, bravo Rachel et félicitations aux organisateurs.

Le groupe des gazelles

Crédit photo La Sénégazelle, avec leur aimable autorisation