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15/10/2014

La chapelle Saint Claude

Située en pleine campagne à 500 mètres de l'église Saint Lazare des Monts-de-Villers, commune de Villers-la-Combe, la chapelle Saint Claude, dédiée aux agriculteurs, avait été érigée il y a plusieurs siècles. En état de ruine elle a été démolie et reconstruite en 1935. A cette époque cela a été une innovation de la reconstruire en béton précontraint. L'architecte chargé de cette construction avait osé avancer ses idées.

Inaccessible par un chemin piétonnier, invisible de tous les côtés,  cette chapelle ne retenait plus l'attention des ouailles de la paroisse et évidemment aucun travail d'entretien n'a été entrepris depuis très très longtemps. Une paroissienne s'émeut de son état lamentable.

Cette dame espère mobiliser les paroissiens, la paroisse, les donateurs, les organismes qui peuvent amener des subventions pour pouvoir effectuer une rénovation complète de ce patrimoine local et paroissial.

Très petite de par ses dimensions elle porte bien l'appellation de chapelle car il y a un autel où le prêtre pouvait officier, les fidèles devant rester debout à l'extérieur. 

La paroisse des Monts-de-Villers regroupe 4 communes : Villers-la-Combe, Vellerot-les-Vercel, Villers-Chief et Germéfontaine.

Photos Jean-Jacques Compagnon

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La chapelle Saint Claude a subi les outrages du temps passé 

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L'église Saint Lazare vue depuis la chapelle

21/08/2014

Quelques jours de vacances au pays des portes du Haut Doubs

Marie, Joëlle et Flore, 3 générations, sont venues de Belgique accompagnées par le fidèle Picsou* passer quelques jours de détente à Domprel.

J'ai eu le plaisir de les accompagner et de les guider dans des sites touristiques les plus réputés du Haut Doubs.

Le mardi a été dédié à la visite de Villers-le-Lac (les 2 embarcadères des vedettes panoramiques), un belvédère donnant sur les méandres du Doubs. Après avoir garé la voiture sur le parking du Vion il a fallu pas moins de 30 minutes pour atteindre le site du Saut du Doubs et encore 15 minutes pour admirer cette belle cascade avec une petite ballade en territoire suisse. Le retour au parking a été quelque peu laborieux, ça grimpait, ça grimpait. Un petit encas, à la belge, a remis tout le monde en forme.

Au bout d'un long cheminement sur des petites routes au travers les forêts de sapins, avec un arrêt au belvédère du barrage franco-suisse du Chatelot, la visite du centre d'activités de la Combe Saint Pierre à Charquemont a été intéressante. Le repas francomtois du soir (saucisses de Morteau, roestis et cancoillotte) a remis tout le monde en forme.

Le mercredi matin Marie, Joëlle et Flore sont parti visiter le site du Peu de Laviron (12 kms de Domprel) situé à 920 m en altitude avec vue sur la plaine de la Haute Saône, les premiers contreforts des Vosges et vue sur les Alpes suisses et le Mont Blanc. En cours de route elles ont pu se rendre à la foire mensuelle de Pierrefontaine-les-Varans.  L'après midi a été consacré à la visite du site du Mont à Vercel (8 kms de Domprel) et de la célèbre chapelle Notre Dame des Malades avec le fameux tilleul au tronc creux qui accuse presque 900 ans d'âge. Et vers 17 h elles sont parties au Valdahon pour voir un spectacle de présentation de chevaux comtois sous chapiteau pendant que je gardais Picsou.

ET tout ceci avec un temps magnifique mis à part un petit orage passager mercredi soir vers 20 h.

Tout a une fin et il leur a fallu reprendre la route de la Belgique.

A leur arrivée lundi en fin d'apm il aura fallu solutionner un problème technique sur leur voiture de marque étrangère. Grâce à la compétence et la célérité du garagiste d'Eysson les pièces défectueuses ont été livrées dès le mardi en début d'apm  et la réparation effectuée aussitôt. On ne peut que féliciter ce garagiste et le recommander. 

* Picsou : ce n'est pas le célèbre avare des bandes dessinées mais un gentil, mignon et adorable petit chien (évitez de me demander la race je ne saurais pas l'écrire). Même qu'il a demandé "eh quand est ce que l'on revient chez JOJO" ouah ouah !

Photos Marie Adam

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Un belvédère qui surplombe le Doubs

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Quelle vie de chien !

 

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Le tilleul creux de la chapelle Notre Dame des malades

Photos Jean-Jacques Compagnon

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La cascade du Saut du Doubs

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Coté suisse

18/07/2014

En mémoire des FFI

17 juillet 1944 : un groupe de maquisards sort de l'ombre et prend contact avec un bataillon d'ukrainiens au lieu dit emblématique " Le Bémont " à Pierrefontaine-les-Varans. Cette rencontre formera les  FFI du secteur qui après deviendra la 1re armée Franc Comtoise et par après le 27e RI. Les maquisards, tous du secteur, ont en mémoire la terrible bataille du 18 juin 1940 à Pierrefontaine-les-Varans qui fit 42 morts dont 6 civils. Ensemble ils unissent leur volonté pour libérer le territoire de l'occupation ennemie.

En ce jour anniversaire une cérémonie du souvenir a eu lieu à la stèle FFI en présence des anciens combattants avec 15 drapeaux, des responsables du Souvenir Français, du maire du village, d'un représentant de l'armée française et de la population.

Au retour dans le village toutes les participants se sont arrêtés devant la plaque apposée sur la façade d'un bâtiment municipal proche de la mairie et rappelant le sacrifice de Jules Pommier. Ce même 17 juillet 1944 Jules Pommier 55 ans percepteur au village et résistant du groupe SRD 2 a été arrêté par l'armée d'occupation et emprisonné à Besançon. Jules Pommier est mort sous la torture le 1er aout. Son silence a sauvé le réseau de résistance.

Le Souvenir Français est une association reconnue d'utilité publique. Il est le gardien de la mémoire, l'entretien de la mémoire et le regard vers le futur en sensibilisant les futurs citoyens par des actions pédagogiques. Vous pouvez adhérer en vous adressant au responsable cantonal de votre secteur. Egalement vous pouvez visiter le site  http://le-souvenir-français.fr ou envoyer un mail à infos@le-souvenir-français.fr 

Photos Jean-Jacques Compagnon

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La stèle de Bémont en mémoire des FFI

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Jules Pommier, son silence a sauvé le réseau

16/07/2014

Le danger créé par les troupeaux de vaches

Les usagers des routes en milieu rural ont tous rencontré le matin et le soir des troupeaux de vaches traversant ou longeant les routes nationales ou départementales pour entrer ou sortir de l'étable.

Certains troupeaux sont bien encadrés réglementairement par contre d'autres vont et viennent à leur guise souvent en étant poussés par l'agriculteur sur un quad. Si la plupart des usagers prennent leur mal en patience d'autres tentent de passer et il n'est pas rare de voir une voiture quelque peu cabossée sans compter une altercation avec le propriétaire.

2 agriculteurs du pays Quingeois, face à ce problème et soucieux de la sécurité, ont entamé des démarches qui vont aboutir par la construction de 2 boviducs (passage souterrain pour les animaux). Il est vrai que leurs troupeaux sont amenés à traverser la nationale 83. La visibilité de part et d'autres des 2 passages en traversée perpendiculaire est de 300 M environ.

Un petit village au pays des portes du Haut Doubs  est traversé par la départementale 32 qui est très régulièrement empruntée. Une grosse ferme est située à l'extérieur du village. Son troupeau de 120 vaches laitières empruntent une sortie non officielle située en dos d'âne et en virage avec une visibilité très réduite voir quasiment nulle. Qu'arriverait il en cas d'incident ou d'accident ?  La responsabilité de l'agriculteur serait évidemment lourdement engagée.

Là un boviduc serait parfaitement adapté pour résoudre les problèmes de sécurité. Mais voilà qui va payer ? Les services des routes du département, la commune et le propriétaire ! Le cout d'un boviduc est estimé environ à 300.000 €.

Il y a 3 ans sur cette même départementale mais à l'entrée d'un autre village une automobiliste a percuté violemment un troupeau qui traversait la départementale. Résultat : une blessée, un automobile détruite et plusieurs vaches blessées gravement et qui ont du être euthanasiées sur place.

La sécurité n'a pas de prix et c'est l'affaire de tous ! y compris des élus !

 

11/06/2014

La Sommette vue du ciel

Dimanche 8 juin il fallait être matinal pour voir la préparation de 3 montgolfières et leur envol.

5 personnes du village attendaient à 5 h 30 Pascale, Odile et Anne-Marie avec leurs accompagnateurs venus de Strasbourg, Nancy et Belfort. Les aérostières (eh oui des femmes pilotes) ont préparés avec minutie les aérostats avec l'aide de leurs accompagnateurs mais aussi de ceux qui allaient voler. Les conditions météo étaient très favorables et la prairie mise à disposition par un agriculteur permettait une préparation aisée. Les aérostats se sont envolés vers 6 h 45 avec les 5 invités qui avaient pris place dans les nacelles des 2 grosses montgolfières de 3.000 m3 tandis que la petite montgolfière de 1.600 m3 les accompagnait. Les voitures suivaient par la route avec les repères visuels et aussi guidés par téléphone. Au bout d'une heure de vol 2 aérostats se sont posés à Ouvans (9 kms à vol d'oiseau) tandis que l'autre s'est posé un peu plus loin à Vellevans (14 kms). Si certains des invités avaient déjà volé 2 autres  ont eu leur baptême avec une certaine appréhension mais dès le retour sur le plancher des vaches ont pu dire : que du bonheur d'être dans le ciel.

Merci Pascale, Odile et Anne-Marie.

Photo Jean-Jacques Compagnon

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L'envol. Aurélie n'aie pas peur !

Photos Sylvain Vivot

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Montages des nacelles

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La Sommette vue du ciel

 

30/05/2014

Voyage en Alsace

Les anciens pompiers bisontins aiment à se retrouver au cours d'une sympathique journée de ballade.

Samedi dernier 40 d'entre eux sont partis de Besançon en bus pour visiter Colmar et les environs. Après la visite du centre historique de Colmar en petit train le bus est parti à Riquewihr charmant village de 1.000 habitants aux 25 restaurants et presque autant de viticulteurs. La visite d'une cave a permis de comprendre le travail du viticulteur mais aussi de déguster ses vins. Des cigognes nous ont  rendus visite sur le parking des bus. Un resto typiquement alsacien nous a accueillis pour déguster des plats eux aussi typiquement alsaciens. A quelques kilomètres de là, Hunawihr, le centre de réintroduction des cigognes et des loutres nous a permis de voir comment les cigognes, loutres, ragondins, cormorans étaient élevés, nourris et réintroduits dans la nature.

Mon coup de cœur a été de voir le nourrissage des cigogneaux âgés à peine de quelques jours.

Et voilà 17 h 30 il aura fallu remonter dans le bus pour revenir sur Besançon.

Toutes et tous n'ont pas manqué de prendre des nouvelles de ceux qui n'avaient pas pu faire le déplacement.

Une journée magnifique grâce à la parfaite organisation de Patrick et Guy, aux conditions météo très favorables mais aussi grâce à la convivialité dans le groupe.

Photos Jean-Jacques Compagnon

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Riquewihr, en route pour le resto

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Pas effarouchée dame cigogne sur le parking des bus

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Présentation d'un ragondin

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Mon coup de cœur, 3 cigogneaux âgés de 8 jours

 

03/05/2014

Les vieilles voitures sont de sortie

Jean-Marc et Lionel sont amis dans la vie et dans la passion des vieilles voitures.

L'un possède un cabriolet rouge 403 Peugeot de 1959 ayant appartenu à un célèbre accordéoniste français disparu en 2013 mais aussi un autre cabriolet 403 tout aussi ancien et qui a servi au tournage de nombreuses séries américaines par un célèbre inspecteur de police. L'autre possède un cabriolet Mustang de 1960 avec un gros moteur.

Les deux compères ont organisé depuis la région de Belfort une sortie dont le but était La Sommette. Accueillis par le maire et le président du comité des fêtes 28 équipages accompagnés de leur famille ont présenté leurs véhicules aux nombreux visiteurs et ils ont partagé un convivial piquenique à la salle d'animation. Il y avait parmi ces voitures anciennes des Peugeot (403, 203, 304), des Citroën, Renault, Ford, Simca. Le cheminement aller et retour s'est fait sur la base de feuilles de route contenant des charades et devinettes. Aux dernières nouvelles personne ne s'est perdu. Les brins de muguet étaient à l'honneur en ce jour du 1er mai. En raison de la pluie les cabriolets n'ont pas pu se découvrir. 

Photos Jean-Jacques Compagnon

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Ca sent bon l'accordéon

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Vroum Vroum  le cheval se cabre

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203 Break familial de 1954

remarquez la coïncidence  de la plaque d'immatriculation

13/04/2014

Les chasseurs protecteurs de la nature et de la faune

La chasse, ce n'est pas aller dans les bois avec son fusil et tirer sur tout ce qui bouge, d'ailleurs c'est très bien réglementé. C'est aussi et surtout respecter et protéger la nature et la faune.

Soucieuse de protéger le biotope et les terrains des exploitations agricoles l'ACCA de La Sommette a mis au point un projet à court terme avec l'agrainage dans la forêt (dispersion d'aliments) et un autre projet à long terme. Avec le soutien de la fédération départementale de la chasse, de la municipalité et de l'office national des forêts les chasseurs et leur président Serge ont plantés récemment une centaine d'arbres sauvages (pommiers, poiriers, alizés, sorbiers des oiseaux ...). Ces arbres, une fois adultes dans quelques années, produiront des fruits destinés à la nourriture des animaux peuplant la forêt évitant à ceux ci de pénétrer dans les cultures et éviter ainsi des détériorations. Après avoir planté tous ces arbres les chasseurs se sont retrouvés à la cabane de chasse pour un convivial repas entre amis.

Photo JJ C

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Petit arbre deviendra grand et nourrira les animaux

12/04/2014

L'école d'autrefois

Des photos d'école sont publiées régulièrement dans notre journal régional. Ces photos datent des années 1930 à 1980.

Cela peut être l'objet de retrouvailles plusieurs décennies après. Aujourd'hui une photo que l'on m'avait confiée a été publiée (1962/1963). Ce matin une lectrice du pays de Montbéliard s'est reconnue 51 ans après. Elle m'a demandé qui m'avait confié cette photo.

Voilà donc Viviane de Montbéliard et Françoise des Monts-de-Villers qui se retrouvent 51 ans après. Que de souvenirs !

Scan photo JJ C

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Ecole de Courtefontaine (pays de Montbéliard) 1962/1963

14/03/2014

Fille d'un prètre et d'une religieuse

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Aux éditions Kero. 160 pages. www.editionskero.com

Dynamique sexagénaire Anne-Marie a voulu faire tomber un tabou et révéler au grand jour le lourd secret de sa naissance.

Anne-Marie est née en 1951 d'un père prêtre et d'une mère religieuse infirmière. Son père, l'abbé Prosper, était originaire de Vellerot-les-Vercel un sympathique village des Monts-de-Villers. Sa maman Marie-Paule (son vrai prénom était Paulette) était originaire de Corse. C'est  au cours d'un ministère commun à Oran (Algérie) qu'ils se sont connu  et aimé. A l'époque quel tabou quelle honte ! il fallait cacher la vérité. Ce n'est que vers les années 1967 que cette vérité a été mise aux yeux de tous. Mais qu'en est il aux yeux de l'église ?

Anne-Marie a écrit récemment un livre " Le droit d'aimer ". Un ouvrage récit de sa vie, de celle de ses parents. Il lui fallait rendre justice à ses parents et réhabiliter leur mémoire. Pour les autres enfants de prêtres Anne-Marie a créé une association " Les enfants du silence ".

Je viens de lire ce récit. Croyez moi il est poignant.