18/03/2010
Le chevreuil et les pêcheurs
Après avoir vu la note précédente concernant la noyade de 3 chevreuils à Joncherey (90) voilà donc une note qui montre un chevreuil qui va à la pêche.
L'intégralité du mail que j'ai reçu ne peut pas être mise dans le blog. Je vous invite à me contacter si vous voulez recevoir l'ensemble des photos et les explications qui y sont jointes.
Le chevreuil et les pêcheurs.

18:01 Publié dans Les chasseurs, les randonneurs et les chevreuils | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2010
Au secours de 3 chevreuils
Les Randonneurs au secours de la faune sauvage.
Dimanche 14 mars vers 9 h le club Rando de Mandeure (25) était en périple le long de l'étang du Verchat sur la commune de Joncherey (90). En observant la faune et la flore les membres de ce groupe ont aperçu 3 chevreuils qui, en tentant de traverser sur la surface gélée, se noyaient dans une carpière proche de l'étang (la glace fragilisée par le redoux avait cédé). L'un de ces randonneurs a aussi tôt alerté le CODIS qui a envoyé les secours du CS Granvillars et les plongeurs de Belfort Sud.
Malheureusement à leurs arrivées et après 2 h d'efforts soutenus ils n'ont rien pu faire pour sauver ces 3 chevreuils. 2 étaient morts d'hypothermie et d'épuisement, le 3e est mort aussi tôt après. Les corps de ces 3 chevreuils ont été ramenés sur la berge.
Infos techniques recueillies d'après les articles Est Républicain Belfort et Le Pays.
Il nous faut saluer la capacité d'observation et de réaction des membres de groupe. La randonnée pédestre, ce n'est pas que marcher, que "bouffer " des kilomètres, c'est aussi savoir observer, comprendre et protéger ce que la nature offre.
Saluons aussi le courage de ces sapeurs pompiers qui ont du se mettre dans une eau à 2°. " Sauver ou Périr " telle est leur devise.
Je vous invite à lire la note (même catégorie) " Le chevreuil, les chasseuses et les Randonneurs " en date du 07/02/09 et je vous laisse de soin de découvrir en comparant ces deux notes qu'il y a des méchants mais aussi et surtout des bons.
La Carpière de l'étang du Verchat à Joncherey, là où les 3 chevreuils se sont noyé.
Crédit photo : Claudie Massoule à Réchesy le 19/03/10.



14:33 Publié dans Les chasseurs, les randonneurs et les chevreuils | Lien permanent | Commentaires (5)
13/03/2010
La municipalité honore sa nonagénaire
Raymonde Philippe 90 ans aujourdhui, honorée par la municipalité
Le maire, les deux adjoints et 2 conseillers ont rendu visite, les bras chargés de bouteilles de champagne, de gâteaux et d'une magnifique composition florale, à Raymonde Philippe qui a eu 90 ans ce jour (elle est née le 13 mars 1920 à La Sommette). Raymonde est également la doyenne du village. Veuve depuis 1994 elle vit seule entourée de ses 5 filles, de ses 15 petits-enfants et 11 arrières-petits-enfants. " Bon pied bon oeil " Raymonde est une fidèle lectrice du journal. Dans ses propos le maire n'a pas manqué de la féliciter pour sa vitalité en lui souhant un joyeux anniversaire. Toutes et tous ont trinqué à sa santé et ont partagé de délicieux gâteaux.
Raymonde a eu les honneurs de la presse régionale dans le journal du dimanche 14 mars (page plateau).
Raymonde entourée par la municipalité et ses 5 filles.
19:04 Publié dans La vie à Domprel | Lien permanent | Commentaires (1)
02/02/2010
Dramatique explosion à LIEGE (Belgique)
Dramatique explosion à Liège.
La nuit de mardi à mercredi dernier, une dramatique explosion suivie d'un incendie s’est déclaré à Liège, ville de nos amis du Club Spéléo « L’Astragale ».
Une explosion dont la cause devra être déterminée par l’enquête s’est produite en plein centre, dans le cœur historique de la ville, à une cinquantaine de mètres de la maison natale du célèbre écrivain Georges Simenon.
5 heures après le début de l’incendie, alors que les soldats du feu prenaient tous les risques pour sortir des décombres 5 rescapés avec qui ils étaient en contact, l’immeuble s’est effondré, les pompiers n’ayant eu le temps de sauver qu’une petite fille de 12 ans.
La catastrophe se solde actuellement par 12 décès et entre 4 et 8 personnes seraient encore portées disparues.
La déflagration a brisé toutes les vitres dans un rayon de plus de 100 mètres et plusieurs immeubles voisins ont été si ébranlés que plus de 75 personnes doivent quitter définitivement leur logement et 375 autres doivent trouver un logement provisoire.
Plusieurs faits marquants sont à souligner.
La parfaite entente, la coordination remarquable entre les services de secours font l’admiration de tous, le courage et l’abnégation des pompiers ont été exemplaires et la solidarité de la population envers les sinistrés a été non seulement rapide mais si généreuse qu’il a fallu faire un appel pour … arrêter le flux des dons en faveur des sinistrés.
La mise en place par les autorités communales d’un centre de crise bien isolé, auquel les journalistes n’ont pas eu accès, a eu lieu moins d’une heure après le début des événements, avec la présence de services de la Croix Rouge, du service d’aide psychologique aux victimes, du Centre Public d’Aide Sociale.
Parmi ceux-ci se trouvent le fils, la belle-fille et la petite-fille de Jacques, le président de l’Astragale. Samedi matin, soit plus de 3 jours après la catastrophe, la petite Marine a eu la joie de recevoir la visite de pompiers qui venaient de retrouver, indemne, le petit chat qui avait disparu lors du sinistre.
Texte de Gérard Westphal et Jean-Jacques Compagnon
Photos AFP et TF 1
L'incendie qui a suivi l'explosion


15:03 Publié dans Chez les amis belges | Lien permanent | Commentaires (5)
11/01/2010
Domprel sur une bouteille de vin
Il y a 8 ans pour fêter le 3e millénaire étaient commercialisées, à petite échelle, des bouteilles de vins sur lesquelles l'effigie des villages était gravée. C'est ainsi que nous avons pu voir circuler des bouteilles de Domprel. Malheureusement le petit stock s'est épuisé très rapidement.
Récemment Sylvie, originaire du village et fidèle visiteuse de ce blog, a retrouvé, chez elle, une bouteille et m'a proposé de mettre l'inscription sur une note du blog.
Merci à toi Sylvie.
Domprel, un peu d'histoire.
Jadis, ce charmant petit village faisait partie de la seigneurie de Passavant. Il passa succesivement aux Montbeliard au XIVe siècle puis au comte de salines au XVIIIe siècle.
Aujourd'hui Domprel avec ses jolies fontaines, son vieux cimetière perché, s'étend autour de l'église moderne qui n'est pas le seul témoignage de la foi de nos pères puisque l'on rencontre aussi une très belle croiX de chemin en pierre du XVIe siécle, sur la route de Pierrefontaine à Vercel. Domprel a mérité le titre de village fleuri et la belle lumière changeante au fil des heures et des saisons met en relief les verts harmonieusement entrelacés du bois de la Côte et des Buchets et de la foret des Ages.
La vie économique du village est dominée par l'exploitation forestère, l'élevage et une coopérative laitière de vente atteste de l'importance de cette activité.
Domprel, village au cadre charmant, vous invite à venir respirer l'air pur de la moyenne montagne à 713 mètres d'altitude !
édité le 17/04/08 à 9 h 55, modifié le 27/04/08 à 20 h 45
10:21 Publié dans La vie à Domprel | Lien permanent | Commentaires (2)
12/11/2009
Le Puits de la Citadelle
Besançon la ville aux 7 forts
Besançon est entouré par 7 forts et posséde à l'intérieur de la boucle du Doubs de nombreux bastions. Parmi ces 7 forts il y a la Citadelle, de loin le plus important.
Lors de la domination de Besançon, par les espagnols au XVe siécle, des travaux ont débuté pour fortifier le point haut de la ville. C'est ainsi que 2 fronts ont vu le jour. Quand le commissaire général aux fortifications, nommé par le roi Louis XIV, le maréchal Vauban est arrivé à Besançon il a été décidé de poursuivre la fortification de ce lieu. C'est ainsi que de nombreux édifices ont été construits. Ces fortifications ont été occupées par l'armée jusque dans les années 1959 avec une occupation de l'armée allemande entre 1939 et 1944. La ville de Besançon a racheté le fort en 1959 pour en faire des musées et un zoo. Les premiers visiteurs ont été accueillis en 1960.
Bien des années après la fin de ces travaux il a été décidé de creuser un puits pour l'approvisionnement en eau potable depuis la nappe phréatique située au milieu de la boucle du Doubs. Les plans d'époque conservés aux archives démontrent que la profondeur à atteindre était bien de 132 mètres. Les rapports du lieutenant Charles Domergue qui en a effectué l'étude lors de la libération de la ville en 1944 et de Jean-Jacques Compagnon en 1984 qui a fait l'étude de ce puits afin d'y installer un éclairage électrique certifient une profondeur de 125 mètres avec un fond plat (roche calcaire compacte) et un diamètre supérieur de 8 mètres et 2,20 mètres à sa base (le changement de conicité intervient tout les 1,70 mètre) ainsi que la coupe géologique. Donc il manque 7 mètres. Beaucoup se sont posé la question : pourquoi ? Ces deux rapports, déposés aux archives ainsi qu'une série de 32 diapositives, prouvent que pour une raison inconnue les travaux se sont arrété et que par conséquent il n'a jamais servi pour prendre de l'eau dans la nappe phréatique. La roue entrainant un axe servait tout simplement à remonter les gravas et les ouvriers.
Lors de la préparation du dossier pour le classement de ce site au patrimoine mondial de l'UNESCO la ville de Besançon a fait une effort considérable pour réussir tant par la publicité que par les animations et aussi par la modernisation des équipements et des structures. Maintenant chacun sait que Besançon grâce à la Citadelle et aux efforts consentis est classé. Ces efforts se poursuivent notamment par les visites guidées. Il faut savoir que toutes les informations, toutes les publicités, toutes les plaquettes donnent la profondeur du puits à 132 mètres (la ville ayant refusé en 1984 d'apporter des modifications à cette information capitale malgré ma demande pressante).
Dimanche 8 novembre lors d'une visite au musée de la résistance avec des amis belges j'ai rencontré 2 groupes de visiteurs encadrés par des guides en costume d'époque. Avec stupeur je me suis rendu compte que ces guides récitaient leur leçon qu'ils avaient par ailleurs mal apprise et évidemment les visiteurs écoutaient sans piper mot à ces propos truffés de fausses vérités. J'ai pu entendre notamment que l'eau était puisée à 132 mètres, que les 7 mètres ont été comblés par le truchement des stalagtites et stalagmites sans parler des erreurs concernant la méthode de creusement de ce puits et encore bien d'autres ... J'ai par ailleurs demandé à un guide si il était descendu dans ce puits. Ah vous connaissez ? m'a t'il dit. Eh oui mon brave monsieur je connais j'y suis descendu 15 fois et je l'ai étudié.
Je me suis permis d'apostropher ce guide par devant les visiteurs en lui rappelant la vérité concernant ce puits et en lui rappelant qu'il faut savoir ce que l'on dit !
La vérité sera t-elle rétablie un jour ?
Le maréchal Vauban
19:29 Publié dans La Citadelle de Besançon | Lien permanent | Commentaires (3)
07/10/2009
Le défibrillateur cardiaque et son utilisation
Quand, où et comment ! Le défibrillateur cardiaque.
Depuis la parution du décret de 2007 permettant à tout public l'utilisation du défibrillateur cardiaque bien des communes, associations, administrations, entreprises... se sont doté d'un tel appareil.
Cet appareil permet une fois installé au moyen de 2 électrodes placées judicieusement sur le thorax de déterminé la détresse cardiaque et autorise ou non l'envoi de chocs destinés à réguler le fonctionnement du coeur.
Il a été dit récemment dans la presse qu'aucune formation de secourisme n'est nécessaire pour utiliser cet appareil. Permettez moi d'en douter !
Car il faut, avant tout, être capable de déterminer si il y a une réelle détresse cardiaque, la prise de pouls à la carotide en est le moyen efficace et l'on peut déterminer si il y a un arrêt cardiaque ou une fibrillation du coeur (battements désordonnés ou en accélération anormale). Dans le 1er cas il faut mettre en oeuvre très rapidement un massage cardiaque externe associé à un bouche à bouche (faut-il savoir le faire correctement !). Dans la 2e cas l'utilisation du défibrillateur est mise en oeuvre et l'appareil, si il est corectement installé, permettra l'envoi de chocs qui vont pouvoir réguler la fonction cardiaque et ainsi préserver la personnne en attendant l'arrivée des secours (sapeurs pompiers, médecin urgentiste, SAMU ...)
C'est bien pour ces raisons qu'une formation minimale de secourisme apparait obligatoire. Cette formation s'adresse à tous mais encore plus précisémment aux différents responsables.
Cet appareil coute cher. Sa maintenance doit être régulière et sa vérification après utilisation est obligatoire.
Une prochaine note vous renseignera sur les conditions d'installation de cet appareil dans les différents lieux publics ou privés. Prochainement un décret rendra obligatoire l'installation de ces appareils dans les lieux recevant du public (salle des fêtes, de réunion, grands magasins ...)
Apprenez les gestes qui sauvent et vous saurez utiliser cet appareil correctement. Renseignez vous au près des sapeurs pompiers de votre secteur.
NB Fibrillation : fonctionnement désordonné du muscle cardiaque
Défibrillation : traitement pour enlever la fribillation au moyen d'un appareil
Défibrillateur : appareil électronique permettant d'envoyer des chocs électriques servant à supprimer la fibrillation
21:37 Publié dans Le secourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
02/10/2009
La sécurité routière
La sécurité routière au village
En l'absence totale de panneaux de réglementation concernant la sécurité routière ce sont les règles fixées par le code de la route qui sont appliquées (limitation de vitesse, priorité à droite, contournement des obstacles par la droite...).
Ne faudrait il pas avoir comme dans tous les autres villages des panneaux de rappel de limitation de vitesse, de stop, de priorité, de sens giratoire, des passages protégés pour la sécurité des piétons, un arrêt de bus matérialisé et sécurisé, des trottoirs aux abords de certaines habitations...
Le village est traversé par la D 32 reliant Pierrefontaine-les-Varans à Vercel et coupé par une autre départementale arrivant sur la route Pierrefontaine-les-Varans/Avoudrey. La vitesse est souvent excessive.
Certaines communes du secteur ont adopté les recommandations préconisées et financer des travaux routiers "intra-muros". Ces travaux ont consisté au rétrécissement de la chaussée à une largeur normalisée à 5,80 mètres et à la pose de bordure de trottoirs de part et d'autre de la chaussée afin de matéliariser ce rétrécissement. De plus celà permet la sécurisation des piétons aux abords des habitations.
Mais voilà faut il le vouloir et le pouvoir ?
La sécurité n'a pas de prix. C'est l'affaire de tous.
19:32 Publié dans La vie à Domprel | Lien permanent | Commentaires (0)
10/08/2009
Marie-Laure Mézonniaud-Picat nous a quitté
Marie-Laure Mézonniaud-Picat nous a quitté.
Vous avez pu suivre dans ce blog les différentes notes, depuis novembre 2008, concernant le courage de cette mère de famille atteinte d'une maladie dont l'issue était fatale.
Marie-Laure se sachant condamnée a voulu que ses 4 enfants restent ensemble dans une famille d'accueil dans cette ville de Puiseaux. Grâce à toutes et à tous son souhait a été exsaucé. Marie-Laure ne s'est jamais plaint et a voulu le bonheur de ses enfants. Voir toutes les notes dans la catégorie " La maladie et le courage ".
Dépêche AFP du 10/08/09 à 12 h 27.
Marie-Laure s'est éteinte dimanche 9 août à son domicile. Ses obsèques auront lieu prochainement à Buthiers (77).
Ensemble rendons hommage à cette mère courage. Nous savons toutes et tous que ses 4 enfants sont bien dans cette famille d'accueil et qu'ils grandiront dans le souvenir du courage de leur maman. Je voudrais remercier toutes les lectrices et tous les lecteurs de ce blog qui ont envoyé, depuis novembre 2008, les innombrables commentaires de soutien que Marie-Laure aura pu lire. Merçi pour votre soutien.
13:13 Publié dans La maladie et le courage | Lien permanent | Commentaires (3)
07/08/2009
2 belges dans la Via Ferrata de Nans-sous-Sainte-Anne
6 amis belges sont venus passer quelques jours de vacances à Domprel. 3 d'entre eux ont découvert la région. Jeudi 6 août en fin de matinée j'ai eu le plaisir de faire découvrir à 2 d'entre eux la Via Ferrata de Nans-sous-Sainte-Anne.
Joêlle, dite Jojo, et son ami Andy ont donc découvert cette activité qui est quelque peu physique suivant les degrés de difficultés. Parfaitement équipés avec du matériel de location ils ont pu découvrir le plaisir de progresser le long des parois horizontales, verticales ou en dévers, bénéficier de mes conseils et admirer la splendeur du paysage depuis la "Grande Falaise" et le "Chateau" (2 passages difficiles). Au bout de 2 h de progression ils étaient sur le sentier qui les a ramené au village heureux d'avoir terminer le parcours dans de bonnes conditions et d'avoir pu découvrir cette activité.
En soi cette activité mérite une condition physique parfaite et le respect de toutes les règles de sécurité qui s'imposent ainsi que les conseils avisés et, dans les débuts, un encadrement nécessaire.
1 h après notre départ une touriste allemande a fait une chute de 20 m sur le chemin de retour équipé de câbles de sécurité un peu après la sortie du "Château". Visiblement la Via ferratiste, ayant progressé sans encombre sur la totalité du parcours aérien, n'a pas cru bon, malgré les nombreuses recommandations inscrites sur les panneaux, de se longer sur le câble sécurisant le chemin du retour et notamment un plein vide de 20 mètres. Victime de plusieurs fractures aux membres supérieurs la victime a été hélitreuillée par Dragon 25 et transportée au CHU de Besançon.
Jojo dans le dévers du Château
14:54 Publié dans La pratique dans les Via Ferrata | Lien permanent | Commentaires (3)