18/02/2009
Il y a un an
Le 18 février 2008
Le 18 février 2008 la gendarmerie payait un lourd tridu au service des autres.Denis Salvador et Florian Thévenot, tous deux du PGHM des Alpes Maritimes, étaient victimes d'un dramatique accident dans le massif du Mercantour. Denis est décédé sur le coup tandis que Florian est décédé le lendemain (voir les notes Accident en montagne dans la catégorie Chez les gendarmes).
Aujourd'hui en ce jour anniversaire souvenons nous et soyons au près des familles et de leurs frères d'armes.
Que le souvenir de leur sacrifice reste parmi nous.
JJ C
Hommage aux gendarmes victimes du devoir
Infos ER du 18/02/09
Hier lundi 17 février une cérémonie d'hommage a eu lieu à la caserne " Capitaine Girard " siège de l'état major à Besançon en présence des autorités départementales. Au cours de cette cérémonie et lors du message transmis par la ministre de l'intérieur et le ministre de la défense les noms des 8 gendarmes décédés en cours d'année 2008 ont été prononcés en présence des familles et des représentants des associations de retraités.
13:44 Publié dans Chez les gendarmes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/02/2009
Le chevreuil, les chasseuses et les randonneurs
Y a-t-il un féminin à la formule : "Chassez le naturel… "
Le 07 12 2008, le club "Nature et Rando Boulot", avait initié une randonnée appuyée sur les circuits communaux, de Crêts en Vals sur les communes de GERMEFONTAINE et de DOMPREL. Nous étions donc une bonne quinzaine à nous balader sur cet itinéraire que j'avais reconnu. Je savais que, arrivés au point haut de la forêt de VOLIENNE, sur le territoire de la commune de GERMEFONTAINE, le virage suivant de notre parcours allait nous amener dans la longue perspective descendante d'une allée forestière, observatoire privilégié pour de possibles passages de gibiers chassés. J'ai donc demandé au groupe de se resserrer. Pan! Alors que nous arrivions précisément dans l'axe de ce layon, une détonation sèche retentit, cinquante mètres plus bas, un chevreuil s'abattait, pour se relever aussitôt et s'écrouler deux pas plus loin et recommencer ce manège morbide pendant cinq longues minutes, au moins, sous nos yeux impuissants et ceux de deux silhouettes, armées de fusils, habillées de kaki, avec des gilets fluorescents, immobiles à moins de cinq mètres de l'animal qui n'en finissait pas de se redresser et de retomber. Enfin, après avoir pris en compte notre présence, un de ces personnages a finalement lâché un second coup de fusil, presque à bout portant sur l'animal et s'est tout aussitôt saisi de la patte postérieure gauche de l'animal, comme pour profiter de ses derniers spasmes.
Pour nous permettre de reprendre tout à la fois nos esprits et notre chemin qui nous menait directement sur eux, et pour éviter toute manifestation stérile de réprobation, j'ai incité mes compagnons de randonnée à rester muets lorsqu'ils passeraient à la hauteur de ces "chasseurs" et de leur pitoyable proie. Sitôt dit, je pris la tête et le groupe s'ébranla et là, quelle ne fût pas ma surprise : en m'approchant de ces deux chasseurs, j'ai du constater qu'il s'agissait de deux "chasseuses"… (féminin pluriel), deux dames… (féminines?), deux femmes… !!!
Quand je pense à tout ce qu'on m'a rebattu les oreilles avec "la douceur de la femme", avec "son infinie bonté" et le tout inhérent, mais c'est bien sûr, à son "statut de mère", de "donneuse de vie", pour en arriver à voir, avec les yeux que ma maman m'a donnés, qu'au moins deux d'entre elles pouvaient supporter de regarder agoniser un animal sans envisager de lui porter le coup de grâce qui achèverait ses souffrances.
Fait d'hiver? Fait divers? Cela n'empêchera pas les grammairiens de considérer que le mot humanité est féminin.
Quant à moi, cet incident m'amène à envisager que, aussi féminin qu'il soit, le nom commun "bestialité" a tendance à devenir neutre, complètement neutre !
C'est avec plaisir que le titulaire de ce blog héberge ce récit qui se doit d'être porté à la connaissance des visiteurs et des blogeurs.

18:58 Publié dans Les chasseurs, les randonneurs et les chevreuils | Lien permanent | Commentaires (2)
06/01/2009
Les Monts-de-Villers
Les Monts-de-Villers que certains appèlent La Grande Paroisse
Cette appelation très ancienne est commune aux 4 villages de : Germéfontaine, Vellerot-les-Vercel, Villers-la-Combe et Villers-Chief.
Par contre l'église très ancienne, elle aussi, est implantée sur le Mont-de-Villers, nom donné à cette proéminence située un peu à l'écart de la commune de Villers-la-Combe où il y a, outre l'église, un hameau de quelques maisons. Par contre le cimetière, situé à 300 mètres, est sur la commune de Germéfontaine.
Il y a bien des siècles il n'y avait pas de conseils municipaux dans les villages. Les différentes archives étaient des documents de la paroisse.
Les us et coutumes ont fait que cette appellation est restée ancrée depuis le XVe siècle quand on parle de ces 4 communes.
22:21 Publié dans Géographie locale | Lien permanent | Commentaires (0)
L'Apprenti, un film à voir
Le Haut Doubs a toujours été un lieu privilégié pour les cinéastes.
Le réalisateur Samuel Collardey vient de présenter son film L'Apprenti qui est sorti en salle début décembre.
Tourné entèrement dans le secteur et avec des acteurs amateurs issus du cru et qui jouent leur propre rôle, ce film/documentaire retrace la vie d'un adolescent de 16 ans qui est partagé entre la Maison familiale (organisme de formation) où il est en formation agricole et une ferme du Haut Doubs.
L'acteur principal Mathieu, dont c'est sa propre vie qui est filmée, vit chez sa maman avec laquelle les relations semblent un peu tendues et il n'a pas vu son papa depuis fort longtemps.
Les scènes principales ont lieu là où Mathieu effectue la partie pratique de sa formation : une ferme du Haut Doubs chez un paysan typiquement rustre mais avec un coeur gros et aimant qui considère Mathieu comme l'enfant de la maison.
A la ferme Mathieu apprend les rudiments du métier de paysan, qu'il semble apprécier, en toutes saisons mais il est " déboussolé " de voir cette ferme dans un piteux état.
Les cours théoriques à la Maison Familiale semblent prendre un autre pas ainsi que la cohabitation avec les autres éléves.
Instant de bonheur quand Mathieu, avec la pression de tous, va enfin rencontrer son père là où il travaille et il semble bien que se sont de vraies retrouvailles.
Pour les besoins du film Mathieu est dépité quand il ouvre le courrier lui annonçant qu'il n'est pas reçu au brevet agricole et sa mère l'est encore plus.
Si ce film est très positif , très bien fait avec des images exceptionnelles , il m'a semblé que quelques scènes n'y avaient pas leur place : une soirée dans un bistro local où les canettes de bières vides étaient alignées comme un trophée, l'abattage d'un porc en l'assommant avec une masse avant de le saigner et aussi Mathieu qui circule à mobylette sur des routes départementales sans avoir mis un casque.
Un film à voir et à revoir.
En réalité Mathieu qui vient d'avoir 18 ans a bien été reçu à son brevet agricole et il poursuit brillamment ses études dans le domaine agricole. Nous le verrons dans les années à venir avec un grand bagage à moins que sa brillante prestation dans ce film lui ouvre les portes d'un autre avenir qui pourrait être celui du cinéma avec son physique de jeune premier.
Ce film a été tourné à : Mont-de-Laval, Le Russey, Vercel, Domprel ...
Mathieu, un chanteur dans l'étable

16:20 Publié dans Le cinéma dans le Haut Doubs | Lien permanent | Commentaires (0)
03/01/2009
Charles Domergue n'est plus
Charles Domergue vient de nous quitter
Charles Domergue qui fut professeur de géologie, d'hydrologie et évidemment un spéléologue averti avant et après guerre (nous lui devons de nombreux travaux de découverte) vient de nous quitter à l'âge de 95 ans à Madagascar. Héros de la guerre 39/45 et de la résistance il était titulaire de nombreuses décorations dont la légion d'honneur avec le grade d'officier.
La cérémonie de ses obsèques aura lieu ce jeudi 8 janvier 15 heures à Tananarive (Madagascar) là où il s'était fixé pendant plusieurs décennies.
Une cérémonie de recueillement aura lieu ultérieurement à la Vèze.
11:18 Publié dans La Spéléologie | Lien permanent | Commentaires (0)
26/12/2008
Marie-Laure a passé Noël avec ses enfants
Marie-Laure a passé Noël avec ses enfants
(voir note Le courage de Marie-laure)
Je viens de l'apprendre par la voix de Claude Houzé maire de Puisseaux (45). Marie-Laure a pu passer Noël avec ses 4 enfants. Son état l'a permis. Son courage, son combat, sa détermination mais aussi les très nombreux messages de soutien et d'encouragement qu'elle a reçu de partout lui ont permis d'être là à Noël avec ses enfants.
Nous tous avons passé un Noël en famille, nous avons gâté nos enfants, nos petits-enfants, nos proches. Le plus beau cadeau que ces enfants de Puisseaux ont pu avoir c'est bien d'avoir eu leur maman vers eux à Noël.
Courage Marie-Laure et sachez que nous pensons à vous et à vos enfants, nous sommes là pour vous.
Marie-Laure et ses enfants

19:18 Publié dans La maladie et le courage | Lien permanent | Commentaires (2)
26/11/2008
Le courage de Marie-Laure
Marie-Laure Mezonniaud est une mère de 4 enfants âgés de 2 à 11 ans qui habite à Puiseaux (45).
Elle est atteinte d'un cancer en phase terminale et s'est démenée pour que ses 4 enfants restent ensemble dans la petite ville de Puiseaux.
Son courage a été démontré lors de reportages à la télévision dont ce soir aux infos nationales FR3.
Envoyez lui des messages de soutien.
Texte du message que j'ai reçu aujourd'hui.
Je pense que vous avez entendu parler et peut-être vu à la télé cette "mère courage" de 4 enfants (2 à 11 ans) qui va mourir dans quelques semaines d'un cancer généralisé suite à un cancer du foie qui a dégénéré.
Elle espère pouvoir passer un dernier Noël avec ses enfants et a vendu à cet effet sa voiture pour pouvoir leur acheter les cadeaux dont ils ont envie.
Foyer extrêmement modeste. Le papa est routier complètement dépassé par les évènements.
Avant de mourir MARIE LAURE MEZONNIAUD, c'est son nom, a pris toutes les dispositions pour que ses enfants ne soient pas séparés et restent ensemble à Puiseaux où ils ont leur école, leurs amis etc......, en particulier, elle a trouvé une famille d'accueil qui s'est engagée à accueillir et élever ses enfants, le Papa pouvant les reprendre bien entendu chaque fois qu'il sera de retour de tournée ou en vacances.
Tout cela vient de m'être confirmé par la MAIRIE DE PUISEAUX 45390 Téléphone 02.38.33.60.57 - 3045 habitants, qui se fait le relais de tous les courriers d'encouragement et de soutien, et/ou dons ou cadeaux qui seront remis par le Maire en personne à Marie Laure.
Je ne sais pas comment terminer mon mail, les mots manquent, alors, je vous l'envoie tel quel.
Gaby Dalmau.
Texte du message que j'ai envoyé à la mairie de Puiseaux
mail de la mairie de Puiseaux : urbanisme@mairie-puiseaux.fr
Marie-Laure
Je viens de découvrir par une correspondance sur le net et par un émission d'infos sur FR3 nationale votre courage.
Vos enfants ne seront pas séparés et resteront dans votre petite ville. Je vous souhaite de passer les fêtes de fin d'année avec eux.
Plus tard ils auront le culte du courage de leur maman notamment pour les plus petits car votre enfant de 11 ans doit comprendre.
Et puis leur papa sera là aussi.
Voyez vous je ne suis pas pratiquant ni croyant. Les choses d'église ne sont jamais venues à moi. Mais je peux vous assurer que quelque chose quelque part m'a dit "Il faut que tu soutiennes Marie-Laure".
Marie-Laure, vos enfants, votre famille, vos amis, les habitants de Puiseaux et du Loiret et nous qui habitons dans tout l'hexagone et même au delà reconnaissent en vous une mère, une amie, une inconnue qui est pleine de courage face à la vérité.
Je rends hommage à la famille qui s'occupera de vos enfants et à toutes celles et à tous ceux qui sont à vos cotés.
Je vais me permettre d'ajouter une note dans mon blog personnel en y intégrant ce message.
http://jean-jacquesetdomprel.hautetfort.com/
Courage Marie-Laure.
Jean-Jacques Compagnon
Marie-Laure

23:33 Publié dans La maladie et le courage | Lien permanent | Commentaires (0)
20/11/2008
Apprenez les gestes qui sauvent
Apprenez les gestes qui sauvent
C'est une phrase que les uns et les autres entendent souvent.
Beaucoup se demandent si celà est vraiement utile ?
Oui celà est très utile de savoir comment réagir face à un malaise, un accident domestique, sur la voie publique ... et aussi comment transmettre une demande de secours.
Mardi 18 novembre dans l'après midi un quadragénaire a fait un malaise dans un centre commercial à Pierrefontaine-les-Varans. Immédiatement les responsables de l'agence bancaire où cet homme se trouvait ont prodigué les premiers soins et ont alerté les secours médicaux et sapeurs pompiers qui sont arrivés dans les minutes suivantes.
La victime a été médicalisée en attendant l'arrivée du SAMU 25 venant en hélicoptère.
Sachant que dans le cas présent (suspicion d'AVC) le délai d'admission au centre hospitalier ne doit pas excéder 3 h, la victime est arrivée à l'hopital 70 minutes après.
Ce n'est que grâce à la capacité de réaction des témoins, à leur connaissance des gestes qui sauvent et à la rapidité des secours que la victime a eu son intégrité physique protégée.
Vous pouvez sauver votre prochain. Apprenez les gestes qui sauvent. Renseignez vous auprès des sapeurs pompiers de votre secteur.

10:04 Publié dans Chez les sapeurs pompiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/11/2008
Visitez Chouzelot
Chouzelot, un charmant petit village
Charmant petit village situé en bordure de la Loue Chouzelot, berceau de ma famille paternelle, est chargé d'histoire des différentes guerres.
La municipalité dynamique vient de créer un site internet que je vous invite à parcourir.
Ainsi vous pourrez découvrir ou redécouvrir ce village, vous plonger dans son histoire mais aussi connaitre la vie locale et municipale.
http://www.mairie-chouzelot.fr/
Le monument aux morts et la mairie

09:16 Publié dans Ma famille | Lien permanent | Commentaires (1)
31/10/2008
Hommage à Florian Thévenot et Denis Salvador
Les gendarmes Florian Thévenot et Denis Salvador, du PGHM des Alpes Maritimes, sont décédés tragiquement lors d'une mission de routine suite à un accident en montagne au Mont Pélago le 18 février 2008 (voir les notes : Accident mortel en montagne, catégorie chez les gendarmes) des 20, 22, 23 et 25 février 2008.
Maintenant une stèle installée au départ du sentier menant au lieu du drame rappèle leur sacrifice.
A la gendarmerie de St Sauveur et à l'école du PGHM de Chamonix leurs souvenir est aussi rappelé.
"L'homme ne prend pas la montagne, c'est la montagne qui le prend."
Souvenons nous.
Au départ du sentier menant au lieu du drame

Gendarmerie de Saint-Sauveur

Bureau du PGHM

12:40 Publié dans Chez les gendarmes | Lien permanent | Commentaires (0)