Que sont devenus les 28 enfants réfugiés à la Citadelle de Besançon

1939 : c'était le chaos en Espagne. Les réfugiés fuyaient le régime franquiste et arrivaient en France.

28 enfants de 8 à 14 ans venant de la région de d'Aragon arrivent à Figarès (sud de la France) et prennent le train pour Metz mais ils sont débarqués à Besançon et conduits dans un couvent et puis cachés à la Citadelle. Depuis personne ne peut avoir de nouvelles. Ils pourraient avoir aujourd'hui entre 82 et 88 ans. Une association s'est crée en Espagne  et travaille en collaboration avec le musée de la résistance et les associations espagnoles de Franche-Comté mais voilà la piste s'arrète, une fois de plus, à la Citadelle. La presse écrite a lancé un appel dans ses colonnes.

Si vous possédez des renseignements ou des documents vous pouvez me contacter au travers de ce blog et je me chargerai de transmettre. Je ne manquerai pas de vous informer de l'avancement des recherches.

Merci.

NB : je suis moi même fils de réfugiée espagnole. Ma mère est arrivée en France à l'âge de 28 ans en 1939.

Nostalgie

 

Après avoir vécu un peu plus de 5 décénnies de travail avec pour certains le logement sur place dans la caserne Canot les sapeurs pompiers anciens auquels s'étaient les personnels en activité et de repos ainsi que les personnels de garde dans les nouvelles casernes Centre et Est se sont retrouvés pour dire un dernier adieu à leurs bâtiments. Avec un pincement au coeur ils ont vu les grignoteuses dévorer les logements, garages, ateliers, les bureaux...

Devenu vétuste et inadaptée aux besoins actuels la caserne Canot crée en 1959 a été remplacée par la caserne Centre situé rue Brûlard et la caserne Est située en zone industrielle à Thise. Elles ont été inaugurées en automne 2012.

Une page vient de se tourner.

Quand je suis arrivé chez les sapeurs pompiers en janvier 1969 on parlait déjà de nouvelles casernes. Il aura donc fallu 44 années pour que ce projet voit le jour.

Photo JJ C

Beaucoup sont venus dire adieu à leur caserne

Photos GP

C'était avant

C'est maintenant

Au fond on remarque la cité universitaire et à droite le bâtiment administratif du CSP matérialisé par la fourmi géante. Sa destruction est éminente.

 

 

 

 

Autrefois il y avait une école

Les greniers ou les placards réservent parfois bien des surprises.

Merci aux familles qui m'ont confié ces photos d'école.

Tous les enfants ont été reconnus.

Maintenant ils sont octogénaires, bientôt nonagénaires pour certains et aussi quinquagénaires

Scann photos JJ C.

1933 intitutrice Thérèse Burnel

1940 institutrice Thérèse Burnel

1970 institutrice Yvette Liniger

 

 

Hommage au lieutenant Damien Boiteux

Vendredi 11 janvier 2013 le lieutenant Damien Boiteux 41 ans pilote et chef de bord d'hélicoptère au sein du 4e RHFS a été mortellement touché par une balle tirée par les rebelles maliens dans la région de Mopti et Sévaré (Mali). Le pilote a pu poser l'appareil.

Originaire du Russey, bourg du Haut Doubs, Damien y a passé son enfance et son adolescence auprès de sa famille. Très tôt il voulait devenir pilote d'hélicoptère. C'est ainsi qu'après le bac il intégre l'armée à Saint-Maixent. Il devient donc pilote et, par après, formateur avant de rejoindre le 4e RHFS. Il avait été partout en mission : Bosnie, Kosovo, Côte d'Ivoire, Djibouti ... Damien totalisait déjà 23 années dans l'armée.

Damien qui était très proche de ses parents laisse Lucas son garçon de 15 ans.

C'est tout un village et même au delà qui pleure l'enfant du pays.

Tous ensemble ayons de la compassion pour Lucas son fils, Marie-Claire et Alphonse ses parents, Valérie sa compagne, Pierre-Alexandre, son frère également militaire et Martine et toute la famille.

Dès l'annonce de son décès le ministre de la défense a dit : le lieutenant Damien Boiteux est mort pour la France, pour défendre nos libertés et notre sécurité.

L'hommage national du gouvernement et de ses frères d'arme a eu lieu aux Invalides en présence de la famille.

Les obsèques auront lieu samedi 19 janvier en l'église du Russey.

Photo ER.

Damien Boiteux et son appareil de type " Gazelle "

Louis Pergaud, instituteur à Landresse

Dans une note du 08/07/2012 (catégorie Les célébrités locales) " Louis Pergaud et la Guerre des Boutons " vous avez pu voir qui il était.

Aujourd'hui grâce à la complicité de Claude, un ami des Monts-de-Villers dont la grand mère a été élève dans la classe de Louis Pergaud en 1906 à Landresse, j'ai pu voir une photo de classe où l'auteur de la Guerre des Boutons (1912) et De Goupil à Margot prix Goncourt 1910 figure en bonne place.

Scan photo JJ C avec l'aimable autorisation de Claude.

Autorisation de publication par Claude Duboz ayant droit Louis Pergaud.

1906

Rang du fond à gauche Louis Pergaud classe des grands

à droite Marthe Pergaud, son épouse, née Caffot, classe des petits

 

Un beau comice agricole

La Sommette

395 vaches et génisses pour 48 éleveurs du canton de Pierrefontaine-les-Varans ont été présentées devant les juges experts qui ont attribué une notation individuelle d'après des critères bien définis. La présentation mobile dans des rings et aussi en lots d'ensemble en statique aura permit d'attibuer différents prix de championnat. Tout au long de cette journée avec des conditions météo très favorables ce n'est pas moins de 2.000 visiteurs qui ont admiré ces magnifiques vaches et génisses.

La race montbéliarde est omniprésente dans notre région. N'oublions pas que le lait est utilisé essentiellement pour la production de Comté. Dans le Haut Doubs en période hivernale (octobre à avril) une partie de ce lait sert à la production de Mont d'Or.

Si parfois les agriculteurs éprouvent quelques difficultés de gestion ils n'en sont pas moins fiers d'éléver une race qui leur donne une entière satisfaction.

Le comice agricole cantonal a lieu tous les ans dans un village à chaque fois différent. Ce sont tous les villageois (agriculteurs, retraités, ouvriers, adolescents ...) qui se mobilisent pour la préparation du comice et aussi le jour J. Certains disent (et ils ont raison) que c'est aussi une fête rurale.

Photos Jean-Jacques Compagnon

Elina particularité de sa robe : la rayure blanche verticale sur les flancs

 

Brindille championne catégorie adulte

On pourrait ajouter : pas de vaches pas de lait pas de fromage !

 

Le GRIMP 25

C'est avec un grand plaisir que j'ai rencontré mes anciens collègues du GRIMP 25 le mercredi 26 septembre qui étaient en grande manoeuvre dans le site de Consolation.

Le GRIMP 25 est une équipe spécialisée du service départemental d'incendie et de secours dans les sauvetages en milieu périlleux ( falaises, via ferrata, sites inacessibles, grues, sites industriels, puits d'entrée de gouffres ...).

Depuis mon départ en 1998 il ne reste plus que 3 personnes avec les quelles j'ai oeuvré mais la relève est bien présente et c'est avec nostalgie que j'ai rencontré cette équipe. J'ai pu remarquer la convivialité de cette rencontre que se soit avec les pompiers que j'ai connu ou les jeunes générations qui assurent la relève au service de la population.

Photos JJ C

Franchissement aisé du ruisseau

Délicat passage dans le ruisseau

La manoeuvre a débuté

 

Le débriffing

 

 

 

Les premiers panneaux sont arrivés, enfin !

Depuis le temps ! 1 panneau Sens unique, 1 Sens interdit et 1 Interdit de tourner à gauche sécurisent la rue de La Fontaine là où il y a l'arrêt de bus scolaire et la rue du Centre. Il reste maintenant aux usagers de la route de s'adapter à ces dispositions qui sont bien perçues.

Maintenant on attend d'autres panneaux notamment ceux de direction pour faciliter le transist des usagers  ainsi que d'autres panneaux d'obligation et d'interdiction sans compter sur une zone 30 Kms/h au milieu du village qui serait très sécuritaire.

Photos JJ C

Sens interdit rue de la Fontaine

Sens unique rue de la Fontaine

Interdit de tourner à gauche rue du Centre/rue de la Fontaine

 

 

 

 

 

 

Des sangliers aux portes du village

28 septembre 2012 15 H 35 : la chasse n'était pas encore ouverte !

Une mère sanglier avec 3 marcassins rayés autour d'elle et 4 autres à proximité avaient trouvé un bon garde-manger dans un champ de céréales récemment moissonné à quelques centaines de mètres du village.

Un léger bruit dans les barbelés et voilà la bande qui détale à bride rabattue en rameutant un groupe de 3 sangliers adultes.

Gare à vos miches, la chasse est ouverte maintenant.

 

Photos Jean-Jacques Compagnon

 

Louis Pergaud et la Guerre des Boutons

                                                                                                                                              

Le village de Landresse (Doubs) vient de fêter le 100e anniversaire de la parution du célèbre roman de Louis Pergaud " La guerre des Boutons ".

Mais qui était Louis Pergaud ?

Né à Belmont le 22 janvier 1882 où son père était instituteur Louis Pergaud y a passé une partie de son enfance et a suivi son père muté à Nans-sous- Sainte-Anne (Doubs). Reçu brillamment au certificat d'études à l'âge de 13 ans il suit logiquement les traces de son père en étant nommé, après ses études à l'école normale de Besançon, instituteur à Durnes (Doubs). En 1905 il est nommé à Landresse qu'il quittera en 1907. Anti clérical convaincu, fervent défenseur de l'enseignement laïque (ce qui n'était pas bien vu par les autorités locales et la population) il quitte l'enseignement et part s'établir à Paris où il excercera une passion naissante : la publication de recueils de poésie grâce à son amitié avec Léon Deubel. Ensuite il publie des romans dont : Goupil et Margot (pris Goncourt 1910) et en 1912 le roman qui le rendit, par après célébre, La Guerre des Boutons. Pour écrire ce roman Louis Pergaud s'est inspiré de la rivalité des bandes d'enfants dans les différents villages où il a exercé son métier d'enseignant notamment à Landresse. Dans ce roman il a repris les surnoms des villages et ceux des enfants ( Longeverne pour Landresse, Lebrac, Gibus ... pour les enfants).

Samedi la municipalité de Landresse, en présence du président du conseil général, du président de l'association des amis de Louis Pergaud, des autorités locales, des anciens instituteurs, des enfants de l'école le P'tit Gibus et de la population du secteur a inauguré un socle placé sur la parvis de la mairie où était, jadis, l'école communale face aux magnifiques arcades et représentant un livre avec les symboles que Louis Pergaud a tant aimé dans ce village et repésentant les éléments de son roman. Le panneau d'entrée du village a été doublé par un autre panneau signalant aux touristes qu'ils se trouvent au départ du sentier de la Guerre des Boutons. A la fin de la cérémonie les enfants de l'école ont joué une saynète retraçant un épisode de cette Guerre des Boutons et à la fin on a pu entendre la célèbre phrase " J'aurais su, j'aurais pas v'nu ".

Ce roman a été réédité de maintes fois. Un premier film, tiré du roman, a été tourné (dans une autre région) en 1936 avec notamment Charles Aznavour et Mouloudji qui avaient à l'époque 13 ans. Depuis de nombreux autres films ont été réalisés mais de l'avis de tous rien ne remplace ce premier film.

De nombreux établissements scolaires portent de nom de Louis Pergaud et à Landresse la récente école du RPI est nommée " Le P'tit Gibus ", le restaurant local " Le Petit Gibus " et à quelques kilomètres à Villers-Chief un gîte de groupe a été baptisé "Le Grand Gibus ". Gibus étant le surnom du héros principal du roman et du film.

Le lieutenant Louis Pergaud, âgé de 33 ans, est mort au champ d'honneur en Meuse le 8 avril 1915, son corps n'a jamais été retrouvé, et sa mémoire est gravée au monument aux morts.

Photos JJ C

Le livre du 100e anniversaire, réalisé par un artisan local

 

 

Le panneau présenté par les autorités

J'aurais su, j'aurais pas v'nu

NB : les villages de Landresse et Belmont sont à l'opposé à 13 kms de Domprel. Nans-sous-Sainte-Anne est à 60 kms dans le magnifique site des sources du Lison. Ce site a été classé il y a fort longtempos.