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05/04/2017

Les troupeaux de vaches et la sécurité dans les traversées de route. Les boviducs.

Modifié le 24/04/2017

Photo Jean-Jacques Compagnon

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Un boviduc vachement pratique !

Dans une note du 16/07/2014 je parlais du danger créé par les troupeaux de vaches empruntant les routes. Si le danger est moindre sur les chemins vicinaux  il est très présent sur les routes départementales.

Le service des routes au conseil départemental (préfecture et sous préfecture) a la charge de l'entretien des routes et de la sécurité routière notamment de ne pas autoriser la sortie de bétail (ou de matériel agricole) dans des endroits dangereux et accidentogènes. Toutes demandes de travaux concernant une sortie (bétail ou matériel) sur route départementale nécessite une étude préalable de la part du service départemental. Lors de l'instruction de permis de construire ou de modification (bâtiment agricole ...) le service départemental précise où la sortie doit se faire et par exemple n'autorise jamais une sortie en dos d'âne et en courbe. Tout manquement aux dispositions prescrites doit être sanctionné.

Photo Jean-Jacques-Compagnon

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Un exemple a ne pas suivre.

Sortie de bétail et de matériel agricole en plein dos d'âne avec 15 m de visibilité d'un coté et 20 m de l'autre coté.

Le talus (à droite de la photo) a été volontairement ouvert.

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180 vaches qui n'ont rien à faire sur la route alors qu'il y a en parallèle de cette D 32 une petite départementale sans trafic particulier et entre ces deux routes la desserte privée de cette ferme. Tous ces parcours arrivent au même endroit.

Quelque part sur la D 32 hors agglomération là où les véhicules roulent à 90 kms/h

Dans un village voisin desservi par la D 19 les associés d'un important GAEC ont pris des mesures radicales car leur troupeau traversait 4 fois par jour (en période où ce troupeau reste dans les pâtures) pour aller à la salle de traite, cette D 19 qui draine 1.500 véhicules par jour dont un bon nombre de travailleurs frontaliers. Avec l'accord des services départementaux ils ont fait construire un boviduc en travers de la route. Voilà donc le problème de sécurité routière totalement réglé. La D 19 sera rouverte à la circulation le 15 avril. Le seul bémol est que le montant de ces travaux (35.000 €) est entièrement à la charge du GAEC et en parallèle on a pu voir des subventions importantes accordées à des associations qui protègent notamment les crapauds.

La sécurité routière en agriculture et élevage est l'affaire de tous les agriculteurs mais aussi des maires des villages qui doivent prendre des dispositions de protection. Certains maires sont agriculteurs eux même ! mais voilà ! faites comme je dis mais ne faites pas comme je fais !

Copie photo ER. FV

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La pose des 5 tubes du boviduc en travers de la D 19

 

Photos Jean-Jacques Compagnon

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C'est par ici Meuh Meuh

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C'est par ici Meuh Meuh

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Sécurité pour les usagers de la D 19, pour les agriculteurs et leur troupeau grâce à la volonté des associés du GAEC

16/07/2014

Le danger créé par les troupeaux de vaches

Les usagers des routes en milieu rural ont tous rencontré le matin et le soir des troupeaux de vaches traversant ou longeant les routes nationales ou départementales pour entrer ou sortir de l'étable.

Certains troupeaux sont bien encadrés réglementairement par contre d'autres vont et viennent à leur guise souvent en étant poussés par l'agriculteur sur un quad. Si la plupart des usagers prennent leur mal en patience d'autres tentent de passer et il n'est pas rare de voir une voiture quelque peu cabossée sans compter une altercation avec le propriétaire.

2 agriculteurs du pays Quingeois, face à ce problème et soucieux de la sécurité, ont entamé des démarches qui vont aboutir par la construction de 2 boviducs (passage souterrain pour les animaux). Il est vrai que leurs troupeaux sont amenés à traverser la nationale 83. La visibilité de part et d'autres des 2 passages en traversée perpendiculaire est de 300 M environ.

Un petit village au pays des portes du Haut Doubs  est traversé par la départementale 32 qui est très régulièrement empruntée. Une grosse ferme est située à l'extérieur du village. Son troupeau de 120 vaches laitières empruntent une sortie non officielle située en dos d'âne et en virage avec une visibilité très réduite voir quasiment nulle. Qu'arriverait il en cas d'incident ou d'accident ?  La responsabilité de l'agriculteur serait évidemment lourdement engagée.

Là un boviduc serait parfaitement adapté pour résoudre les problèmes de sécurité. Mais voilà qui va payer ? Les services des routes du département, la commune et le propriétaire ! Le cout d'un boviduc est estimé environ à 300.000 €.

Il y a 3 ans sur cette même départementale mais à l'entrée d'un autre village une automobiliste a percuté violemment un troupeau qui traversait la départementale. Résultat : une blessée, un automobile détruite et plusieurs vaches blessées gravement et qui ont du être euthanasiées sur place.

La sécurité n'a pas de prix et c'est l'affaire de tous ! y compris des élus !