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23/02/2008

Accident mortel en montagne

La gendarmerie vient, à nouveau, de payer un lourd tribut dans ses rangs.

Le 18 février 2008 une surveillance en montagne a tourné au drame pour un équipe de 4 gendarmes . Ils étaient en mission dans le massif du Mercantour près du Mont Pelago commune de Saint-Martin-Vésubie. Deux d'entre eux progressaient, encordés, dans un couloir difficile à 2600 mètres d'altitude lorsque un bloc en surplomb s'est détaché les entrainant dans une chute vertigineuse de 300 mètres.

L'alerte a été donnée aussitôt par leurs 2 collègues. Les secours n'ont rien pu faire pour le gendarme Denis Salvador qui est décédé quelques temps après leur arrivée . Le gendarme Florian Thévenot grièvement blessé a été transporté au centre hospitalier Saint Roch de Nice.

Le gendarme Denis Salvador appartennait au PGHM de Saint-Sauveur-sur-Tinée (Alpes-Maritimes) et le gendarme Florian Thévenot de l'EGM 25/6 de Dignes était détaché au PGHM.

Difficile mission pour le major Thierry Beunard qui a dirigé l'opération de secours car lui même est un rescapé du drame d'Auron en 2006 (coulée de neige) qui avait fait un mort parmi les gendarmes.

Je connais bien Florian pour l'avoir vu, tout petit gamin, venir voir son papa à la caserne des pompiers à Besançon avec sa soeur et sa maman. Et j'ai pu suivre son adolescence, ses études et sa vie professionnelle. Il a réalisé son rêve : rentrer dans la gendarmerie et le PGHM. Et voilà que l'accident survient dans le cadre d'une mission classique de surveillance.

Je souhaite un bon rétablissement à Florian et j'ai une pensée particulière envers la famille de Denis et ses frères d'armes.

La montagne témoin du drame
(l'homme ne prend pas la montagne, c'est la montagne qui le prend)

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Infos Nice Matin 19/02/08, Forum Militaires et Citoyens 19/02/08. Photo DR.

édité le 20/02/08 modifié le 20/02/08 à 18 h 30, le 22/02/08 à 18 h 15, le 23/02/08 à 16 h 30, le 25/02/08 à 22 h 40

Le gendarme Florian Thévenot est décédé aujourd'hui des suites de ses blessures à l'hopital Saint Roch de Nice.

L'adieu de ses frères d'armes a eu lieu à Nice le jeudi 21 février en présence de Michelle Aliot-Marie ministre de l'intérieur.

Les obsèques du gendarme Florian Thévenot auront lieu lundi 24 février à 15 h à Authoison (70).


Emouvantes obsèques du gendarme Florian Thévenot

La cérémonie religieuse a eu lieu dans la petite église d'Authoison (70). 1500 personnes étaient présentes. Les amis, les habitants du village, le préfet de Haute Saône, le maire du village, les autorités militaires, les gendarmes, les sapeurs pompiers actifs et anciens, tous étaient là dans le recueillement pour soutenir Véronique, Martine et Alain, Sandrine et Jérôme, Océa, Valentin et toute la famille.

Le cercueil drapé de tricolore, sur lequel était posé le képi, la médaille militaire et sa photographie, a été porté par 6 sapeurs pompiers du GRIMP 25 précédé par le drapeau des anciens de la gendarmerie de Haute Saône.

La même phrase revenait dans les conversations : le gendarme Florian Thévenot est mort au service des autres.
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19/02/2008

Le Spéléo-Club Astragale

Le Spléo-Club Astragale, affilié à l'Union Belge de Spéléologie (UBS), a son siège à Liège (Belgique).

J'ai connu ce groupe il y a 20 ans. 5 copains étaient venus de Belgique pour faire l'exploration du gouffre du Vauvougier à Malbrans (25). En cours de remontée du puits de 38 mètres qui amène à l'air libre le dernier spéléo, suite à une fausse manoeuvre, a fait une chute et s'est retrouvé sur un palier 38 mètres plus bas. J'ai participé à l'opération de secours qui a duré environ 3 heures. La victime, qui fort heureusement ne présentait que quelques blessures non importantes (brûlures à une main et des petites fractures au pied dont le célèbre os qui porte le nom du club), a été transportée à l'hôpital de Besançon. Face au désarroi de l'équipe en voyant leur copain partir en ambulance je leur ai offert, en toute simplicité, ma présence et depuis c'est devenu des amis, de vrais amis. Depuis le club a vu de nouveaux adhérents et il a changé de responsables. De l'époque il ne reste que 2 personnes. Les autres ne pratiquent plus la spéléologie. Avec un grand plaisir je suis toujours en contact avec l'ancien président et nous nous voyons, malheureusement, pas souvent mais Internet fait le reste.

Le club vient régulièrement explorer les grottes et gouffres de la région. Depuis donc 20 ans qu'ils viennent, la maison de Domprel étant tellement pratique qu'ils en ont fait leur camp de base. Ils viennent à 5/6 parfois 8/10 et aussi en famille, ça grouille de partout et le matin il faut enjamber les matelas. Dur dur de se lever le matin ou plus vers 10/11 heures car les nuits sont courtes mais Néphal, un sympathique labrador de 60 kgs, se charge de faire le tour et ça devient franchement folklorique.

Indépendamment de la pratique de la spéléo la région n'a plus de secret pour eux et les spécialités locales n'en parlons pas ! ils les connaissent mieux que moi : saucisse de Morteau, fromage de Comté, cancoillotte et le célèbre Pont dont des fois ils abusent (dire raisonnablement serait faux) surtout à leur arrivée.

En début du mois de mai ils seront là pour une semaine de vacances. Je ne les accompagnerai plus sous terre car j'ai mis définitivement une croix sur les explorations en ayant fait la dernière avec eux en octobre 2007 au gouffre de Pourpevelle à Soye (25), voir photos ci dessous.

Les accros d'internet (je pense notamment à Aurélie) vont être comblés car la Wifi est là.

Je vous recommande tout particulièrement de visiter le site du Spéléo-Club Astragale (voir le lien) car vous y verrez la vie du club, ce qu'ils font, où ils vont, de superbes photos, leur bulletin de liaison, des anecdotes et bien d'autres choses encore.


Gouffre de Pourpevelle Octobre 2007

Grazzi qui songe à une pendule
pour remonter le P 32


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Jacques, Alain, Pascal et Jojo dont c'était la 78e et dernière descente dans ce gouffre. C'est là qu'il a fait ses adieux à la spéléologie.

N'oublions pas le restaurant fétiche où l'Astragale a ses habitudes
1 mai 2006

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Sauver ou Périr

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" Sauver ou Périr " telle est la devise des Sapeurs Pompiers

Mes collègues du CSP Besançon viennent de l'apprendre à leur dépens.

Le 13 février au retour d'une intervention et en repartant sur une autre intervention le conducteur du fourgon a mis la " Cabane sur le chien * ". Suite à un dérapage sur la chaussée qui était glissante, sous le pont du bas de la rue de Vesoul à Besançon, le FPTL (Fourgon Pompe tonne Léger) n'a pu être maitrisé par son conducteur et il s'est retrouvé sur le toit.

Les 6 hommes d'équipage n'ont été, fort heureusement, que blessés très légèrement et conduits immédiatement au centre hospitalier.

La circulation a été perturbée pendant le temps nécessaire aux opérations de récupération des différents matériels éparpillés sur la chaussée et de dégagement de la carcasse du fourgon.

L'adjudant-chef ( dit : Mumusse), chef d'agrès du fourgon, a eu une grande frayeur pour ses hommes et a dit " Ben il ne manquait plus que cela avant de partir à la retraite ", car il est sur le point de cesser ses fonctions pour cause d'une retraite bien méritée.

*expression qui signifie se retourner avec un véhicule

édité le 15/02/08, modifié le 08/03/08

Un pompier breton mort en intervention

Un pompier plongeur est mort au cours d'une intervention de protection de biens. Alors qu'il intervenait pour localiser une voie d'eau sur un bateau dans le port de Saint-Quay-Portrieux (dans les Côtes d'Amor) il s'est fait " coincer " par le chavirage de ce bateau. Ses collègues n'ont rien pu faire pour le sauver.
Une fois de plus la corporation paye un lourd tribut au service de la population. " Sauver ou Périr " n'est pas un vain mot.
Infos :ER 08/03/08

18/02/2008

La Spélologie dans le Doubs

La Franche Comté et notamment le département du Doubs ont un sous-sol de prédilection pour les spéléologues.
On y dénombre pas moins de 5000 cavités de la plus petite grotte au plus grand réseau qui développe plus de 32 kms pour une profondeur de moins 385 mètres.

Cette pratique ne s'improvise pas car il faut être compétent techniquement et physiquement, faire partie d'un club, posséder une assurance, être encadré si besoin est...

Les accidents y sont très rares. Les opérations de secours sont effectuées, en ce qui concerne la partie souterraine des opérations, par des spéléologues qui sont particulièrement formés pour ces opérations sous l'égide de la Fédération Française de Spélologie. La direction des opérations appartient au préfet qui délègue au service départemental d'incendie et de secours et ayant à sa disposition un conseiller technique départemental du Spéléo Secours Français et les nombreuses équipes de sauveteurs.

En début janvier une très grosse opération de recherches a eu lieu dans le réseau du Verneau. Grâce à la compétence des sauveteurs les 6 disparus ont été retrouvés sains et saufs. Il s'agissait de 6 spéléologues très chevronnés qui se sont fait piéger par une brusque montée des eaux due non pas à une météo capricieuse mais à un brusque dégel des terrains de surface qui ne pouvait pas être prévisible.

C'est ainsi que l'on voit tout au long de l'année les cavités explorées par de très nombreux spéléologues venant de tout l'hexagone et même des pays hors de nos frontières notamment de Belgique.

Jean-Jacques COMPAGNON

Je suis né à Cessey, dans le département du Doubs, le 23 novembre 1943. En 1960 j'ai quitté mon village pour aller travailler dans une usine à Besançon.

En 1968 je suis rentré aux sapeurs pompiers à Besançon où j'ai effectué toute ma carrière jusqu'à l'àge de la retraite en décembre 1998. Là il m'a fallu quitter le logement de fonction à la caserne pour venir habiter à Domprel dans notre maison familiale ; Elisabeth mon épouse est native de Domprel et sa mère y demeure.

En temps que retraité j'ai beaucoup d'occupations : les travaux dans la maison, la fabrication de l'affouage, le comité des fêtes, les réunions du club du 3e âge et depuis novembre 2004 je collabore comme correspondant de presse avec l'Est Républicain.

Dans la prochaine note je vous présenterai le village que vous pouvez reconnaitre dans la bannière ci-dessus.

Je voudrais remercier ma petite nièce Raïhane, une toute jeune fille de 14 ans, pour l'aide qu'elle m'a apporté dans la fabrication de cette bannière et le démarage de ce blog, sans oublier Ghislaine sa maman.

Ma famille :

Elisabeth mon épouse aide soignante dans le même établissement depuis 1968. Elle aspire à une retraite bien méritée mais il lui faudra attendre l'année 2010.

Mélanie notre grande fille. Professeur des écoles à Colmar (68) où elle réside. C'est son premier poste dans l'enseignement.

Marine notre 2e fille. Elève infirmière à Besançon. Elle réside à Magny-Chatelard (25).

Stéphane mon fils. Chauffeur routier. Et ses 2 enfants Marie et Rémy

14/02/2008

La famille COMPAGNON

La famille COMPAGNON est originaire de Chouzelot près de Quingey. Mais 3 des 8 enfants, dont mon père Albert décédé en 1978, l'arrière-grand-père de Raïhane, sont nés à Cessey au début du XXe siècle dans une petite ferme exploitée par leurs parents. Cette petite exploitation agricole a été reprise par mon père jusqu'en 1949.
De ces 8 enfants composant ma famille paternelle il n'en reste plus que deux : tante Renée 97 ans qui vit à Quingey entourée par ses nièce et neveu et oncle Emile 89 ans qui a quitté sa maison de Chouzelot pour aller au centre de long séjour à Quingey entouré par sa petite-fille Céline.

Pour des faits de résistance durant la dernière guerre l'oncle Jean a été fusillé à l'âge de 22 ans le 26 septembre 1943 à la Citadelle de Besançon et depuis avril 2007 une rue de Chouzelot porte son nom. La tante France dite " Joffrette " a été déportée en camp de concentration en Allemagne ; elle en est revenue très affaiblie et est décédée en 1979 à l'âge de 64 ans. L'oncle Emile a été fait prisonnier et envoyé en Allemagne pour en revenir en 1945.
Jean Compagnon

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A voir sur le site de Rémy Démolywww.demolyremy.fr
COMPAGNON Jean Auguste Né le 24.12.1921 à Chouzelot (Doubs) Résidant à Chouzelot. Célibataire. Résistant travaillant sous les ordres de ''Philippe'' à l'organisation des groupes TTPF. Arrêté à Chouzelot le 19.04.1943 pour faits de Résistance. Interné du 18 au 26.09. 1943 à Besançon. Condamné le 18.09.1943 : affaire de Larnod, détention d'armes, hébergement de chefs de groupe. Fusillé le 26.09.1943 à la Citadelle de Besançon. Réf. Musée de la Résistance de Besançon (Doubs).




Ma mère Eléonor née à Barcelone, réfugiée politique, est arrivée en France en 1939 depuis l'Espagne. Elle est décédée en 1997.

Mon frère Alfred, le grand-père de Raïhane, 66 ans vit à Quingey.
Ses enfants : Ghislaine et Abdeljalil, Chritophe et Yamina, Barbara, Virgile.
Ses petits enfants : Raïhane, Aymen, Bayane et Layane (les enfants de Ghislaine et Abdeljalil)

édité le 14/02/08 modifié le 20/02/08, le 06/03/08, le 23/06/08

L'oncle Emile vient de nous quitter. Il allait avoir 89 ans. Ses obsèques auront lieu mardi 24 juin à Quingey à 14 h 30. Selon ses voeux il sera crématisé.

00:20 Publié dans Ma famille | Lien permanent | Commentaires (4)