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15/07/2017

La stèle du Rocher de Valmy a été taguée

Stupeur au Rocher de Valmy ! La plaque portant 20 noms de nos héros de la résistance, dont 16 fusillés le 26 septembre 1943 (4 du groupe Marius Vallet et 12 du groupe Guy Mocquet) et 4 résistants morts en déportation, a reçu des graffiti écrits au stylo feutre indélébile.

Photos Jean-Jacques Compagnon

 

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Ça veut dire quoi ?

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1 E à la place d'un 0 et le dernier E semble venir d'un autre alphabet

Le nom est déformé

Une insulte envers nos héros des groupes Marius Vallet et Guy Mocquet qui ont défendu notre territoire face à l'invasion ennemie et qui ont payé de leur vie leur amour pour la patrie.

Une insulte envers Pierre Brossolette résistant de la 1ere heure, ennemi juré de Jean Moulin préfet proche du général de Gaulle mais chacun a combattu à sa manière dans la résistance pour notre patrie. Pierre Brossolette (alias Paul Boutet) s'est suicidé pour ne pas parler sous la torture le 22 mars 1944 dans les locaux de la gestapo à Paris. Pierre Brossolette est, enfin, rentré au Panthéon en 2015. Jean Moulin est entré au Panthéon en décembre 1964.

Une première plainte a été déposée en nom propre de l'amicale en souvenir du Groupe Guy Mocquet dès le 7 juillet. Il aurait été judicieux de le faire en étroite collaboration avec ceux qui perpétuent le souvenir du Groupe Marius Vallet.

Une deuxième plainte a donc été déposée le 10 juillet au nom des familles des fusillés du groupe Marius Vallet que j'ai l'honneur de représenter.

L'enquête est en cours. Ces graffiti seront prochainement effacés par les services techniques de la mairie de Avanne.

N'oublions pas que en 2015 et 2014 des gerbes de fleurs déposées lors des cérémonies de septembre en mémoire des 16 fusillés de la Citadelle ont été jetées dans le ravin.

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Article rédaction Besançon et photo du correspondant de Fontain

Larnod a toujours été connu pour être le centre névralgique de la résistance avec la commune de Chouzelot, un chemin forestier qui démarre dans la vallée vers Busy/Larnod conduit en passant à proximité du Mont Gardot directement à Chouzelot. En cours de route dans ce chemin on y rencontre 2 monuments en mémoire de la guerre de 1870. De Larnod partaient la plupart des actions de sabotage contre l'ennemi. Tous les villages des alentours ont été impactés par les actions des résistants.

La stèle du rocher de Valmy, située sur une proéminence en bordure de la RN 83 et qui surplombe la vallée du Doubs, est bien sur la commune de Avanne mais l'accès se fait obligatoirement par la commune de Larnod.

Elle a été édifiée à la fin des hostilités par tous les survivants  des groupes Marius Vallet et Guy Mocquet en souvenir des 16 fusillés et des 4 morts en déportation. Les pierres constituant l'ossature ont été ramassées ici et là dans la forêt.

Le 26 septembre (ou le dernier dimanche de septembre) à Larnod la mémoire envers les 16 fusillés de la Citadelle et des 4 morts en déportations (dont les noms sont inscrits sur la stèle du Rocher de Valmy) fait l'objet d'une cérémonie du souvenir. C'est donc la cérémonie des fusillés de la Citadelle et non des résistants de Larnod (comme on peut l'entendre à chaque fois). Bien entendu cette cérémonie du souvenir se porte aussi vers tous les résistants qui ont payé de leur vie (il y a eu 100 fusillés de 1940 à juillet 1944 à la Citadelle).

 

 

05/12/2016

Claude Marsoudet nous a quittés

En début 1943 Claude avait 13 ans. La résistance contre l'ennemi était à son apogée même à Cessey. La famille de Claude recevait clandestinement le soir 2 résistants espagnols qui avaient fuit le régime franquiste. Claude était très impliqué avec Saturnino Trabado qui venait le plus souvent dans la ferme familiale.

En avril et mai 1943 les résistants du groupe Marius Vallet ont tous été arrêtés les uns après les autres sur dénonciation, enfermés et torturés à la prison de la Butte à Besançon. Le 26 septembre 1943 4 d'entre eux et 12 du groupe Guy Mocquet sont tombés sous les balles du peloton d'exécution ennemi. Saturnino Trabado est enterré à la nécropole nationale au cimetière militaire de Besançon Saint Claude à coté de son compatriote Baltazar Robledo.

En novembre 2014 le hasard a voulu que Mercè et Nùria Trabado croisent ma route sur internet au travers de ce blog. Elles ne savaient même pas où leur grand-père Saturnino était enterré.

En février 2015 elles ont entrepris une formidable voyage mémoire. J'ai eu l'honneur de les guider au cimetière, à la citadelle de Besançon, au rocher de Valmy, aux entrepôts Carmille à Larnod, à Quingey, à Goux-sous-Landet et à Cessey mon village natal où une plaque rappelle le sacrifice des deux espagnols. Nous avons été reçus officiellement par la municipalité.

Et après nous sommes allés chez Claude Marsoudet ancien maire. C'est avec les larmes aux yeux qu'il a reçu les deux petites-filles de celui qu'il avait côtoyé 72 ans auparavant. Quelle émotion !

Parler de Claude c'est dire aussi son implication dans la vie municipale. 59 années au service de ses concitoyens dont 16 années comme secrétaire de mairie en 1955 auprès de Hubert son père qui venait d'être élu maire. En 1971l lui succède jusqu'en 2014 sans discontinuer.

De nature discrète Claude nous a quittés discrètement le 30 novembre dans sa 87e année laissant dans le désarroi sa famille et ses nombreux amis.

Depuis Barcelone Mercè et Nùria Trabado se sont associé à la peine de la famille Marsoudet et gardent en mémoire le souvenir de celui qui a côtoyé leur grand-père en 1943.

Article nécrologie fait par le correspondant local ER

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Photo Jean-Jacques Compagnon

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Quel symbole

15 Février 2015

72 ans après Mercè et Nùria font la connaissance de celui qui a côtoyé leur grand-père Saturnino

 

06/10/2016

73e anniversaire des 16 fusillés de la Citadelle

Une cérémonie qui se détourne vers les résistants de Larnod. Une grossière erreur téléguidée pour ne parler que du groupe Guy Mocquet et en occultant donc le groupe Marius Vallet.

Vous pouvez voir les différentes notes au sujet des fusillés de la Citadelle le 26 septembre 1943 ainsi que le copié/collé d'un article que la rédaction du journal me refuse car en réponse à ma réclamation on m'a répondu que je ne pouvais pas être "juge et partie"

Article ER du 27/09/2016 dont le titre n'a rien à voir avec le 73e anniversaire des 16 fusillés

 

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C'est ce titre qui a déclenché ma colère

Contre article ER JJ C dont la parution a été refusée

Besançon Le souvenir des 16 fusillés de la Citadelle

 

Le 26 septembre 1943 16 résistants ont été fusillés à la Citadelle, 4 du groupe Marius Vallet et 12 du groupe Guy Mocquet. La veille le tribunal militaire des forces d'occupation avait prononcé 17 condamnations à mort et 4 déportations. Le 17 e condamné à mort André Montavon d'origine suisse a été échangé contre 2 militaires des forces d'occupation qui étaient emprisonnés en Suisse. Il sera libéré après une année de captivité en Allemagne. Lors de la cérémonie de la libération de Besançon le 8 septembre à la Citadelle un hommage est rendu aux 16 fusillés. Chaque dernier dimanche de septembre une importante cérémonie avait lieu à la stèle du Rocher de Valmy. Depuis trois ans en raison de la difficulté d'accès au rocher la cérémonie est déplacée sur l'esplanade du village. La veille un dépôt de gerbe a lieu en comité restreint à la stèle. Ordonnancée par un même personnage, responsable de l'amicale, cette cérémonie a exclu les membres des familles du groupe Marius Vallet qui, cette année encore, n'ont pas reçu d'invitations officielles. Le groupe Marius Vallet ne doit, en aucun cas, être dissocié du groupe Guy Mocquet. En 2013 une stèle voulue par l'amicale du groupe Guy Mocquet, financée par les pouvoirs publics, portant les 31 noms des membres du groupe et excluant le groupe Marius Vallet, a été inaugurée en grande pompe. Depuis cette date il semble bien qu'elle ne fait plus l'unanimité. Les deux groupes œuvraient ensemble et les réunions clandestines étaient organisées à Larnod ou à Chouzelot. Cette commémoration, que nous venons de connaitre en ce dimanche 25 septembre, ne doit plus être unitaire pour le groupe Guy Mocquet mais doit s'intituler "Commémoration des 16 fusillés du 26 septembre 1943". Sur la stèle du rocher de Valmy 20 noms sont gravés : les 16 résistants fusillés du 26 septembre 1943 et les 4 résistants morts en déportation, tous appartenant aux groupes Marius Vallet et Guy Mocquet.

 

Article JJ C que j'ai fait paraitre le jour anniversaire sur la commune de Chouzelot.

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Jean Compagnon, mon oncle de Chouzelot, l'un des 16 fusillés de la Citadelle. Groupe Marius Vallet

 

Je vous laisse le soin d'analyser ces écrits. Vous pouvez bien entendu que contacter pour en parler.

N'ayant pas été invité officiellement j'ai , le dimanche 25 au matin, déposé un coussin avec le ruban tricolore au non des familles Trabado/Compagnon à la stèle du Rocher de Valmy. J'étais seul. Saturnino Trabado a été un des 16 fusillés du 26 septembre 1943. Groupe Marius Vallet (voir dans les notes précédentes).

25 Septembre 2016

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La stèle du Rocher de Valmy

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Famille Trabado/Compagnon

 

 

 

 

 

06/06/2015

Honneur à celles et ceux qui ont combattu pour notre liberté

Récemment 4 grands noms de la résistance sont entrés au Panthéon : Germaine Tillon, Geneviève De Gaulle-Anthonioz, Pierre Brossolette et Jean Zay.

Vendredi un vibrant hommage a été rendu à Germaine Tillon à la citadelle de Besançon en même temps que le vernissage d'une exposition  "Les armes de l'esprit". En deux temps : l'hommage à Germaine Tillon a eu lieu dans la cour des Cadets où figurait son portrait et c'est devant les 4 poteaux d'exécution que Bernard Cazeneuve ministre de l'intérieur a prononcé un long discours pour saluer la mémoire de ceux qui ont combattu pour notre liberté. Au préalable Jean-Louis Fousseret maire de Besançon avait souligné avec la même ferveur patriotique que des femmes et des hommes ont été là pour notre liberté, et en se retournant Jean-Louis Fousseret montre ces 4 poteaux en disant "C'est ici que 16 résistants du groupe Guy Mocquet ont été fusillés le 26 septembre 1943".

Monsieur le maire, vous faites une erreur : 12 résistants appartenaient effectivement au groupe Guy Mocquet alors que les 4 autres appartenaient au groupe Marius Vallet.

Il est vrai que l'on entend toujours dans des discours, que l'on lit toujours sur différents articles de presse le groupe Guy Mocquet, le groupe Guy Mocquet mais rien sur le groupe Marius Vallet !

250 invités étaient présents sous un soleil de plomb et avant et après cette hommage les invités ont pu parcourir l'exposition.

Photos Jean-Jacques Compagnon

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Les autorités dans la cour des Cadets

 

Hommage à Marie-Thérèse et Auguste Barrand

Samedi 6 juin en marge de la cérémonie en souvenir des combattants d'Indochine au monument aux morts de Longemaison (aux portes du pays du Haut Doubs) les autorités ont rendu un hommage solennel à Marie-Thérèse et Auguste Barrand. A l'époque de la résistance Auguste Barrand était maire du village. Parlant couramment l'allemand (appris lors de la guerre 14/18) il devait assumer son rôle de maire auprès de l'armée d'occupation (ordre de réquisition, ...) Mais dès le début il a caché, hébergé et nourrit clandestinement des réfractaires et des résistants notamment du groupe Guy Mocquet et des agents de renseignements du réseau Franco-Suisse Gilbert avec l'aide de son épouse Marie-Thérèse. Longtemps Marie-Thérèse et Auguste Barrand ont risqué leur vie.

Aujourd'hui l'amicale en souvenir du groupe Guy Mocquet a voulu leur rendre hommage. En présence des anciens combattants (il y avait 36 drapeaux), de la municipalité, de toute la population, des élus locaux et départementaux, des autorités militaires, du représentant du Souvenir Français,  une plaque apposée sur la façade de leur maison a été dévoilée.

Les très jeunes élèves d'une école de Orchamps-Vennes, sous la conduite de leurs professeurs, ont entonné un vibrant "Chant des partisans".

Cet hommage ne doit pas nous faire oublier ce que tous les autres ont fait pour conserver l'intégrité de notre territoire. Il y a tant d'oubliés !

Photos Jean-Jacques Compagnon

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Marie-Thérèse et Auguste Barrand

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La plaque apposée sur la façade de la maison familiale