27/04/2017
Le Souvenir Français
Le Souvenir Français est présent dans tous les cantons. Une de ses principales missions est l'entretien des sépultures de militaires tombés au combat dans les différentes guerres passées. Avec peu de moyen financier un travail admirable est fait. Les nombreux bénévoles sont renforcés par les jeunes de la nouvelle génération du Souvenir Français.
Pensez aux bleuets du 11 novembre au profit du Souvenir Français.
Aujourd'hui, lundi 24 avril 2017, 7 adhérents ont encadré 6 jeunes pour la réfection d'une sépulture au cimetière de Pierrefontaine-les-Varans (la peinture et les pinceaux ont été fournis par la municipalité). L'épitaphe écrite en 1871 est très belle. Sa lecture vous apprendra qui est ce militaire mort au combat lors d'une guerre qui a débuté en 1870.
Photo Jean-Jacques Compagnon
Peut être grâce à la magie d'internet le nom Rouyer va faire découvrir à de très lointains descendants l'existence d'un héros.
08:37 Publié dans La guerre de 1870, Le Souvenir Français, Nos héros | Lien permanent | Commentaires (0)
Le camping à la ferme
Le camping du Crêt à Pierrefontaine-les-Varans est prêt à vous accueillir dans un cadre champêtre, un peu à l'extérieur du village. Vos premières voisines seront les vaches montbéliardes que vous pourrez rencontrer lors de la traite notamment du soir. La nuit vous ne les entendrez pas. Les étables ou les pâtures ne sont pas dans le camping !
La famille Mougin vous accueille avec sympathie et chaleur dans son magnifique camping Bienvenue à la Ferme. Venez avec votre tente, caravane, camping car, Le centre du village avec tous les magasins se trouve à 1,5 km.
Un séjour inoubliable dans une magnifique région.
www.camping-lecret.fr
08:30 Publié dans Le camping à la ferme, Où aller en vacances | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2017
L'accessibilité et la sécurité dans les bâtiments communaux
Dès demain et dans 15 jours les électeurs vont se présenter en mairie pour voter.
Certaines mairies ont engagé d'importants travaux de rénovation ces dernières années avec pour priorité un accès privilégié aux personnes à mobilité réduite et un niveau de sécurité maximum. Certaines mairies possèdent encore la salle de mairie unique à l'étage et desservi par un escalier en bois sans issue de secours. D'autres mairies ayant la salle à l'étage ont pris des dispositions pour installer le bureau de vote dans la salle aménagée au RDC (salle de convivialité ex salle d'école).
Sur les 9 communes que je connais bien 6 ont été refaites en totalité ou réaménagées et sont donc aux normes.
Un classement décroissant (nombre d'étoiles) permet de juger la validité des accès et le niveau de sécurité. 5 étoiles étant le niveau maximum.
La Sommette *****
Grandfontaine-sur-Creuse *****
Domprel *****
Vellerot-les-Vercel *****
Laviron ****
Pierrefontaine-les-Varans ****
Germéfontaine ***
Villers-Chief **
Villers-laCombe zéro
La sécurité des bâtiments communaux et l'accessibilité à tous est l'affaire du maire du village, de la commission d'accès aux handicapés mais aussi et surtout de la commission de sécurité (prévision et prévention) présidée par le préfet via les pompiers (en fonction du nombre de personnes qui ont accès au bâtiment, personnel et public).
07:53 Publié dans Dans les villages des alentours, L'accessibilité aux bâtiments communaux | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2017
Le devoir d'un maire envers son prédécesseur.
Joseph Faivre est né, a vécu et travaillé aux Monts-de-Villers. Il nous a quittés le 17 avril à l'âge de 93 ans. Il n'avait jamais quitté son village. Son implication dans la vie communale a été remarquable. De 1969 à 1995 les électeurs du plus petit village du secteur lui ont accordé leur confiance en l'élisant maire du village, mandat qu'il a assumé pendant 26 ans.
L'association des anciens maires et adjoints du Doubs s'est associé à la famille de son adhérent et ami en faisant publier, comme c'est la coutume, un avis de décès et en participant aux obsèques.
Il aurait été de bon ton que le maire de son village, qui lui a succédé en 1995 et qui est toujours en poste, fasse publier un avis de décès pour faire part de la peine de la municipalité face au décès de celui qui a conduit la commune pendant 26 ans. Mais voilà le maire actuel a toujours été fâché avec les bons usages ! au grand dam de ses administrés. Pas de coussin aux couleurs communales, pas de discours d'adieu ! pas de quoi être fier pour le premier édile du village.
L'histoire appartient à l'histoire.
NB : Les Monts-de-Villers appellation géographique qui compte 4 communes différentes dont l'une qui constitue le point haut du secteur appelé le Mont-de-Villers là où a été bâtie l'église qui dessert la paroisse de ces 4 villages.
06/04/2017
Le devoir de mémoire
Qu'adviendrait il si le devoir de mémoire n'était pas présent chez les uns ou les autres. C'est à nous de veiller à transmettre aux jeunes générations ce devoir de mémoire.
En février 2015 j'avais eu l'honneur d'être aux cotés des petites-filles Trabado qui étaient venues en voyage mémoire depuis Barcelone sur les traces de leur grand-père Saturnino fusillé le 26 septembre 1943 à la Citadelle de Besançon et enterré à la nécropole du cimetière de Besançon Saint Claude. Maintenant elles savent et elles ont pu revenir avec leurs enfants (voir les nombreuses notes dans ce blog).
Le 30 mars 2017 est paru dans notre journal en rubrique "Un jour, une histoire" un article intitulé "Au nom du père" et écrit par Marion Jacob journaliste à Vosges Matin.
Marion Jacob relate avec émotion la venue au cimetière américain de Dinozé (88) de Jimmy Earley septuagénaire américain qui a retrouvé grâce à la complicité d'une association la tombe de son père le sergent James Earley mort au combat près de Saint-Dié (88) le 16 novembre 1944.
Jimmy, en compagnie de Camélia son épouse, a pu fleurir la tombe de son père, là le super-intendant a remis à Jimmy le drapeau américain. Après une réception en mairie de Saint-Dié Jimmy a parcouru tous les lieux où son père a combattu.
Vous pouvez retrouver cet émouvant article ainsi que la photo sur www.vosgesmatin.fr/société/2017/03/30au-nom-du-pere.
Merci à Marion Jacob pour m'avoir autorisé à copier partiellement son article et à publier la photo.
Photo DR Vosges MATIN
Jimmy EARLEY a fleuri pour la 1re fois la tombe de son père au cimetière de DINOZE
08:54 Publié dans Le devoir de mémoire | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2017
Les troupeaux de vaches et la sécurité dans les traversées de route. Les boviducs.
Modifié le 24/04/2017
Photo Jean-Jacques Compagnon
Un boviduc vachement pratique !
Dans une note du 16/07/2014 je parlais du danger créé par les troupeaux de vaches empruntant les routes. Si le danger est moindre sur les chemins vicinaux il est très présent sur les routes départementales.
Le service des routes au conseil départemental (préfecture et sous préfecture) a la charge de l'entretien des routes et de la sécurité routière notamment de ne pas autoriser la sortie de bétail (ou de matériel agricole) dans des endroits dangereux et accidentogènes. Toutes demandes de travaux concernant une sortie (bétail ou matériel) sur route départementale nécessite une étude préalable de la part du service départemental. Lors de l'instruction de permis de construire ou de modification (bâtiment agricole ...) le service départemental précise où la sortie doit se faire et par exemple n'autorise jamais une sortie en dos d'âne et en courbe. Tout manquement aux dispositions prescrites doit être sanctionné.
Photo Jean-Jacques-Compagnon
Un exemple a ne pas suivre.
Sortie de bétail et de matériel agricole en plein dos d'âne avec 15 m de visibilité d'un coté et 20 m de l'autre coté.
Le talus (à droite de la photo) a été volontairement ouvert.
180 vaches qui n'ont rien à faire sur la route alors qu'il y a en parallèle de cette D 32 une petite départementale sans trafic particulier et entre ces deux routes la desserte privée de cette ferme. Tous ces parcours arrivent au même endroit.
Quelque part sur la D 32 hors agglomération là où les véhicules roulent à 90 kms/h
Dans un village voisin desservi par la D 19 les associés d'un important GAEC ont pris des mesures radicales car leur troupeau traversait 4 fois par jour (en période où ce troupeau reste dans les pâtures) pour aller à la salle de traite, cette D 19 qui draine 1.500 véhicules par jour dont un bon nombre de travailleurs frontaliers. Avec l'accord des services départementaux ils ont fait construire un boviduc en travers de la route. Voilà donc le problème de sécurité routière totalement réglé. La D 19 sera rouverte à la circulation le 15 avril. Le seul bémol est que le montant de ces travaux (35.000 €) est entièrement à la charge du GAEC et en parallèle on a pu voir des subventions importantes accordées à des associations qui protègent notamment les crapauds.
La sécurité routière en agriculture et élevage est l'affaire de tous les agriculteurs mais aussi des maires des villages qui doivent prendre des dispositions de protection. Certains maires sont agriculteurs eux même ! mais voilà ! faites comme je dis mais ne faites pas comme je fais !
Copie photo ER. FV
La pose des 5 tubes du boviduc en travers de la D 19
Photos Jean-Jacques Compagnon
C'est par ici Meuh Meuh
C'est par ici Meuh Meuh
Sécurité pour les usagers de la D 19, pour les agriculteurs et leur troupeau grâce à la volonté des associés du GAEC
15:21 Publié dans L'élevage et l'agriculture, La sécurité routière | Lien permanent | Commentaires (0)