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18/07/2014

En mémoire des FFI

17 juillet 1944 : un groupe de maquisards sort de l'ombre et prend contact avec un bataillon d'ukrainiens au lieu dit emblématique " Le Bémont " à Pierrefontaine-les-Varans. Cette rencontre formera les  FFI du secteur qui après deviendra la 1re armée Franc Comtoise et par après le 27e RI. Les maquisards, tous du secteur, ont en mémoire la terrible bataille du 18 juin 1940 à Pierrefontaine-les-Varans qui fit 42 morts dont 6 civils. Ensemble ils unissent leur volonté pour libérer le territoire de l'occupation ennemie.

En ce jour anniversaire une cérémonie du souvenir a eu lieu à la stèle FFI en présence des anciens combattants avec 15 drapeaux, des responsables du Souvenir Français, du maire du village, d'un représentant de l'armée française et de la population.

Au retour dans le village toutes les participants se sont arrêtés devant la plaque apposée sur la façade d'un bâtiment municipal proche de la mairie et rappelant le sacrifice de Jules Pommier. Ce même 17 juillet 1944 Jules Pommier 55 ans percepteur au village et résistant du groupe SRD 2 a été arrêté par l'armée d'occupation et emprisonné à Besançon. Jules Pommier est mort sous la torture le 1er aout. Son silence a sauvé le réseau de résistance.

Le Souvenir Français est une association reconnue d'utilité publique. Il est le gardien de la mémoire, l'entretien de la mémoire et le regard vers le futur en sensibilisant les futurs citoyens par des actions pédagogiques. Vous pouvez adhérer en vous adressant au responsable cantonal de votre secteur. Egalement vous pouvez visiter le site  http://le-souvenir-français.fr ou envoyer un mail à infos@le-souvenir-français.fr 

Photos Jean-Jacques Compagnon

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La stèle de Bémont en mémoire des FFI

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Jules Pommier, son silence a sauvé le réseau

16/07/2014

Le danger créé par les troupeaux de vaches

Les usagers des routes en milieu rural ont tous rencontré le matin et le soir des troupeaux de vaches traversant ou longeant les routes nationales ou départementales pour entrer ou sortir de l'étable.

Certains troupeaux sont bien encadrés réglementairement par contre d'autres vont et viennent à leur guise souvent en étant poussés par l'agriculteur sur un quad. Si la plupart des usagers prennent leur mal en patience d'autres tentent de passer et il n'est pas rare de voir une voiture quelque peu cabossée sans compter une altercation avec le propriétaire.

2 agriculteurs du pays Quingeois, face à ce problème et soucieux de la sécurité, ont entamé des démarches qui vont aboutir par la construction de 2 boviducs (passage souterrain pour les animaux). Il est vrai que leurs troupeaux sont amenés à traverser la nationale 83. La visibilité de part et d'autres des 2 passages en traversée perpendiculaire est de 300 M environ.

Un petit village au pays des portes du Haut Doubs  est traversé par la départementale 32 qui est très régulièrement empruntée. Une grosse ferme est située à l'extérieur du village. Son troupeau de 120 vaches laitières empruntent une sortie non officielle située en dos d'âne et en virage avec une visibilité très réduite voir quasiment nulle. Qu'arriverait il en cas d'incident ou d'accident ?  La responsabilité de l'agriculteur serait évidemment lourdement engagée.

Là un boviduc serait parfaitement adapté pour résoudre les problèmes de sécurité. Mais voilà qui va payer ? Les services des routes du département, la commune et le propriétaire ! Le cout d'un boviduc est estimé environ à 300.000 €.

Il y a 3 ans sur cette même départementale mais à l'entrée d'un autre village une automobiliste a percuté violemment un troupeau qui traversait la départementale. Résultat : une blessée, un automobile détruite et plusieurs vaches blessées gravement et qui ont du être euthanasiées sur place.

La sécurité n'a pas de prix et c'est l'affaire de tous ! y compris des élus !