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25/05/2017

Le mât de mesure éolien vandalisé

Dans le cadre du projet éolien sur les 4 communes (Domprel, Grandfontaine-sur-Creuse, Longechaux, Avoudrey) un mât de mesure avait été installé sur la commune de Grandfontaine-sur-Creuse en juillet 2016 (voir la note du 14 juillet 2016) pour une période minimale de 1 an ((le temps d'analyser toutes les données et de vérifier la faisabilité du projet).

Le projet a été présenté tardivement aux habitants. Des réunions ont eu lieu en juillet et septembre.

Un personnage farfelu et illuminé extérieur au secteur et qui se disait concepteur d'éolienne nouvelle génération a semé une pagaille tout partout et avait distribué des tracts diffamatoires en septembre. Un peu plus tard il disait à qui voulait bien l'entendre : de toute manière je couperai les haubans du mât de mesure.

Eh bien il a mis sa menace à exécution. Dans la nuit du dimanche 21 mai au lundi 22 mai il a coupé les haubans et le mât de mesure d'une hauteur de 99,15 mètres s'est  écroulé. Rapidement confondu il a été interrogé en garde à vue et présenté au parquet. Les exactions et les diffamations commises en 2016 et bien avant sont connues par les enquêteurs et ne font qu’aggraver son cas. Il devra passer en correctionnelle en septembre. Les dégâts sont évalués à 100.000 €.

Quelles étaient ses motivations ? A priori ce n'est pas qu'il soit contre ce genre d'énergie renouvelable mais se disant concepteur d'éolienne nouvelle génération (même sans pales) eh oui ! personne n'a voulu l'écouter (à juste titre) depuis 15 ans. 

Il a voulu se venger des autres en détruisant volontairement ce mât de mesure. Ça va lui couter cher, très cher !

Je ne pense pas que ce sabotage puisse remettre en cause la finalité du projet (quoique !) dans la mesure où les données collectées par le mât de mesure ont pu être validées depuis sa mise en service. Mais il faudra aussi compter sur la réactivité de la population lors de l'enquête d'utilité publique et sur l'avis du préfet.

Photo Jean-Jacques Compagnon

DSC_0908 (Personnalisé).JPG

La structure de 99,15 mètres s'est brisée en 3 morceaux

 

Le "chantier" est interdit d'accès pour des raisons de sécurité. Un élément de 12 mètres environ est planté dans le sol. Les panneaux photovoltaïques qui fournissaient l'énergie pour le fonctionnent de la transmission des données enregistrées doivent être désactivés car ils sont encore chargés.